Le Burkina Faso va rendre hommage le 30 mai prochain aux martyrs de l’insurrection d'octobre dernier

| 16.04.2015
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La Place de la Révolution a renoué avec du grand monde en cette matinée du mardi 2 décembre 2014. Dès 7 heures, de milliers de Burkinabè dont le Président du Faso, Michel Kafando se sont donnés rendez-vous en ce lieu pour rendre un dernier hommage aux personnes tombées lors des événements des 30 et 31 octobre derniers qui a conduit à la démission de l'ex-président Blaise Compaoré.L'inhumation des martyrs a eu lieu au cimetière municipal Ouagadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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La Place de la Révolution a renoué avec du grand monde en cette matinée du mardi 2 décembre 2014. Dès 7 heures, de milliers de Burkinabè dont le Président du Faso, Michel Kafando se sont donnés rendez-vous en ce lieu pour rendre un dernier hommage aux personnes tombées lors des événements des 30 et 31 octobre derniers qui a conduit à la démission de l'ex-président Blaise Compaoré.L'inhumation des martyrs a eu lieu au cimetière municipal Ouagadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou - Le Burkina Faso va rendre un hommage le 30 mai prochain aux martyrs du soulèvement populaire qui a fait tomber en fin octobre dernier le régime du président Blaise Compaoré, a annoncé le gouvernement burkinabè mardi à l'issue du Conseil des ministres.


Face à la volonté affichée de Blaise Compaoré de modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015, des milliers de Burkinabè ont manifesté violemment les 30 et 31 octobre dernier dans les rues de la capitale et dans plusieurs autres localités du pays pour s'y opposer.

Ce soulèvement populaire, qui a contraint M. Compaoré à la démission et à l'exil en Côte d'Ivoire, a fait une trentaine de morts et plus de 600 blessés.

Depuis lors, plusieurs associations de défense des droits de l'Homme sont montées au créneau pour exiger que les auteurs de ces "tueries" soient traduits devant la justice.

Des élections présidentielle et législatives se tiendront le 11 octobre 2015 pour mettre fin à la Transition entamée depuis la chute de l'ex-régime.

Un code électoral controversé excluant les dignitaires de l'ancien régime a été voté par le Parlement intérimaire et promulgué par le président de la Transition, Michel Kafando.

Les nouvelles autorités ont aussi entamé une "opération de nettoyage", en procédant depuis début avril à l'arrestation des proches de Blaise Compaoré.

Agence d'Information du Burkina
ndt/

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