Ces activités s’inscrivent dans le cadre d’un projet (2015 – 2016) intitulé : « Prévention et gestion des flux de migration irrégulière du désert du Sahara à la méditerranée » (SAHMED) cofinancé par l’Union Européenne et la Coopération Suisse. Il vise à fournir l’assistance humanitaire au retour de 600 migrants vulnérables en Libye et à la réintégration de 20% (soit 200 migrants) de ces cas.
La réintégration est d’une importance particulière, car elle est destinée à faciliter le retour des migrants les plus vulnérables et de son / sa réinsertion durable dans le pays d’origine. La phase d’assistance à la réintégration est complétée par un exercice de suivi visant à évaluer la durabilité du retour et de fournir des résultats utiles aux partenaires financiers du projet, afin d’améliorer le programme d’Aide au Retour Volontaire et à la Réintégration de l’OIM.
L’OIM Burkina Faso à travers son fonds GAF (Global Assistance Fund) apporte une assistance au retour et à la réintégration des personnes victimes de traite. Lorsqu’un cas est signalé dans le pays de départ, l’OIM effectue le retracement familial, assure l’accueil de la personne et sa réinsertion sociale.
La construction d’un projet de vie, peut avoir lieu si la personne n’est plus en âge d’être scolarisé. La coordination avec les différents bureaux pays de l’OIM et les autorités nationales facilite l’aide au retour des enfants victimes de traite.
A travers ces activités, l’OIM contribue à améliorer les connaissances sur les migrations (tendances, défis et opportunités), renforcer les capacités des gouvernements et d’autres parties prenantes à définir et appliquer des politiques et stratégies efficaces de gestion de la migration au niveau national, régional et international. D’où la mise en œuvre du partenariat avec le Gouvernement (Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale), la société civile (ARSI-W et Alerte Migration).