L’amélioration des conditions de vie des populations au menu du 3e Conseil des ministres ordinaire de l’UEMOA

| 27.09.2013
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L’amélioration des conditions de vie des populations au menu du 3e Conseil des ministres ordinaire de l’UEMOA
© DR / Autre Presse
L’amélioration des conditions de vie des populations au menu du 3e Conseil des ministres ordinaire de l’UEMOA
La 3e réunion du Conseil des ministres ordinaire de l'Union économique et Monétaire Ouest africaine (UEMOA), s'est ouverte à Ouagadougou le 26 septembre 2013. Elle examinera des dossiers relatifs à des domaines divers qui contribuent tous au processus d'intégration et à l'amélioration du cadre de vie des populations de l'Union. Selon la session, le taux de croissance de l'UEMOA est de 6,4%, un taux dû à l'investissement et aux activités extractives.

Deux axes principaux sont inscrits à l'ordre du jour de la 3e session ordinaire du Conseil des ministres de l'Union économique et Monétaire Ouest africaine (UEMOA).

Il s'agit de soumettre pour approbation l'état d'avancement des initiatives en faveur de la mobilisation de ressources concessionnelles pour le financement de l'immobilier et du logement dans les pays de l'UEMOA.

Il sera également question d'une série de textes relatifs notamment à l'artisanat, à l'aviation civile, à la libre circulation et aux droits d'établissement des architectes de l'espace.

Le second ordre du jour concerne le fonctionnement des institutions de l'Union. Le rapport de la situation économique et monétaire de l'UEMOA du 30 juin 2013 et le rapport de la Cour des Comptes pour l'exercice 2008-2011 seront examinés. Il sera aussi question du plan d'action pour la préservation et la consolidation de la visibilité du secteur de la micro-finance de l'espace.

C'est le ministre togolais de l'Economie et des Finances, Adji Otèth Ayassor qui a présidé la cérémonie d'ouverture de la session en remplacement de son homologue malienne, Bouaré Fily Sissoko.

Pour lui, le Conseil se tient dans un contexte où l'économie monétaire de l'Union est caractérisée par une installation tardive des pluies, occasionnant des retards de semis, dans la plupart des pays sahéliens de l'espace communautaire.

Néanmoins dit-il, « on note une satisfaction du côté de la croissance. » Par ailleurs, l'Union a enregistré un taux de croissance de 6,4% porté principalement par les investissements et les activités extractives.

Le Conseil s'attèle donc à renforcer la synergie de leurs actions autour des défis de l'intégration, « seule alternative de s'inscrire comme un maillon important dans la chaîne de la mondialisation » a-t-il ajouté. Il a également salué la solidarité manifeste des organes de l'institution pour lutter contre le terrorisme international.

Y. Alain Didier COMPAORE

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