La clé de répartition des vivres à prix social, adoptée par les membres du comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Kadiogo, est de 30 tonnes de maïs pour chacun des douze arrondissements de Ouagadougou plus 15 tonnes pour la mairie centrale.
Les communes rurales de Tanghin-Dassouri, de Komsilga et de Saaba, reçoivent respectivement 55094 tonnes, 53108 tonnes et 50885 tonnes. Celles de Koubri, de Pabré et de Komki-Ipala bénéficient de 43928 tonnes, de 28265 tonnes et de 20012 tonnes.
Pour la secrétaire générale de la province du Kadiogo, Yvette Nacoulma/Sanou, la répartition au sein des communes rurales s’est faite en tenant compte de la taille de la population de chaque localité et du nombre de boutiques témoins qui y sont présents.
Elle a souhaité l’engagement de tous les acteurs afin d’atteindre les objectifs escomptés.
Les représentants de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS), Abdoulaye Sawadogo et Nafissatou Lingani, ont insisté sur le fait, que cette opération qui s’étale jusqu’au 31 octobre prochain, est différente de celle des boutiques témoins.
Elle se veut un appui aux personnes démunies en cette période de soudure, ont ajouté les représentants.
Selon Abdoulaye Sawadogo, les vivres sont conditionnés en des sacs de 50kg et le prix de vente unitaire est de 6 000FCFA.
M. Sawadogo a affirmé que 7 000 tonnes ont été mobilisées sur le plan national dans le cadre de cette opération et a invité les maires à adresser des nouvelles demandes dès l’épuisement de leurs stocks.
Il a souligné également que la SONAGESS va assurer les frais de transport des céréales destinés aux communes rurales.
Quelques maires d’arrondissements présents à la session, ont recommandé que les vivres soient entreposés au niveau des boutiques témoins afin de les rapprocher des populations.
De peur que les bénéficiaires ne boudent l’offre, les élus locaux ont également requis de la SONAGESS des grains de qualité et des sacs résistants.
La veille, une autre rencontre du COPROSUR a permis la mise en place d’un comité restreint de gestion des sinistrés de l’explosion de Larlé (Centre), laquelle a coûté la vie le 15 juillet 2014 à cinq personnes en plus d’importants dégâts matériels.
Actualité oblige, Yvette Nacoulma/Sanou a distribué aux chefs de service, des affiches enseignant les attitudes à adopter pour éviter de contracter le virus Ebola.