Il s'agit de Jérémie Bonkoungou, d'Aziz Soigné, de Moussa Baguiyan et d'Aimé Hien. Tous sont membres du Secrétariat exécutif national de CPR/MP. Sur sa page Facebook, le candidat à la présidentielle a écrit : « Nos camarades sont encore auditionnés ce matin et je viens d'apprendre qu'une autre sœur de lutte est convoqué ce matin à la gendarmerie de Kossyam. Ils sont accusés à tort de vouloir chahuter le Premier ministre lors de sa visite à Gaoua, ville de la région du Sud ouest du pays ».
C'est Jean Batiste Natama lui-même qui avait annoncé tard dans la nuit ces interpellations en ces termes : « Quatre de nos camarades sont aux arrêts à la gendarmerie sans aucun motif apparent. Je mets fermement en garde les autorités contre toute atteinte aux libertés de mes partisans. J'invite tous les militants à se tenir prêts pour la lutte».
Ces interpellations interviennent après celles du président du parti « Le Faso Autrement », Ablassé Ouédraogo, de Malick Yamba Sawadogo du MPP et de Soumane Touré président du PITJ, placé en garde à vue pour «outrage, dénonciations calomnieuses et appel à la rébellion». Ils surviennent alors que le gouvernement est à Gaoua où il doit tenir le conseil des ministres ce jeudi 18 juin 2015.
DTS