Procès attaque de la poudrière de Yimdi : plusieurs armes retrouvées au domicile du présumé cerveau

| 04.04.2017
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Procès attaque de la poudrière de Yimdi : plusieurs armes retrouvées au domicile du présumé cerveau
© DR / Autre Presse
Procès attaque de la poudrière de Yimdi : plusieurs armes retrouvées au domicile du présumé cerveau
Ouagadougou - Plusieurs armes à feu, retrouvées au domicile du sergent-chef Ali Sanou, présumé cerveau de l’attaque de la poudrière de Yimdi, ont été présentées comme pièces à conviction, lundi, au 6e jour du procès qui se déroule au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Les armes retrouvées au domicile du Sergent-chef Sanou sont, entre autres, neuf fusils kalachnikovs crosse en bois, un fusil kalachnikov PKMS, quatre fusils AKMS, un pistolet lance grenade, 41 chargeurs garnis 30 cartouches chacune.

La perquisition à son domicile a permis de retrouver également chez le sergent-chef Ali Sanou, 12 obus de HK 40 mm, 1297 cartouches, 2 bandes de PKMS, 8 housses de chargeur.

L’accusé a reconnu les faits. Il a souligné que c’est lui-même qui a indiqué aux enquêteurs où se trouvaient les armes présentées à l’audience, à l’issue de l’audition de témoins, lundi matin.

Débuté le mardi 28 mars dernier, le procès relatif à l’attaque de Yimdi était à son sixième jour, ce lundi.

Au total 21 inculpés ont été entendus (entre mardi et samedi) dont un civil.

La plupart des inculpés sont des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP, dissous en fin septembre 2015, suite au coup d’Etat manqué).

Le dossier Yimdi constitue le deuxième procès qui s’est ouvert au tribunal militaire de Ouagadougou, lié à une tentative de déstabilisation du Burkina Faso ou de certaines de ses institutions où sont impliqués des militaires de l’ex-RSP.

Le procès va reprendre mardi matin avec les réquisitions, puis des plaidoiries.

Les inculpés sont poursuivis pour, entre autres, faits de complot militaire, désertion à l’étranger en temps de paix, détention et port illégal d’armes et de minutions de guerre.

Le dossier Yimdi constitue le deuxième procès qui s’ouvre au tribunal militaire lié à une tentative de déstabilisation du Burkina Faso ou de certaines de ses institutions où sont impliqués des militaires de l’ex-RSP.

Le premier procès dénommé «Caporal Madi Ouédraogo et 28 autres» a concerné le présumé plan d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), en vue de libérer les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, poursuivis et emprisonnés pour leur implication présumée au putsch manqué de mi-septembre 2016.

Ce procès entamé véritablement en début janvier, a rendu son verdict le 18 janvier 2017 au Tribunal militaire. La plupart des 28 inculpés ont été condamnés de peine de prison ferme allant de six mois à 15 ans.

La majorité des condamnés et leurs avocats ont fait appel devant la cour de Cassation qui ne s’est pas encore prononcée.

Ces deux procès (Yimdi et Mady Ouédraogo) au tribunal militaire devraient être suivis de celui du putsch manqué, intitulé «ministère public contre le général Gilbert Diendéré».

Agence d’information du Burkina

ak/ata/ss

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