Il a constaté le fait mais regrette : « malheureusement, je n'étais pas là. Nous avons constaté lors de l'insurrection que le domicile de François Compaoré a fait l'objet de visite ».

Laurent Poda déplore également qu'au moment de l'insurrection, des dispositions n'aient pas été prises pour pouvoir garder la maison, la mettre sous scellé et procéder à des investigations. « Quand je suis arrivé, informe-t-il, j'ai demandé au procureur général d'envoyer la gendarmerie pour faire les constats (...) J'attends les résultats ».

Quelques jours après la chute du régime Compaoré, le Centre national de presse Norbert Zongo a fait un communiqué pour récupérer les pièces qui avaient été ramassées par les manifestants. Le procureur dit prendre acte et confirme « qu'effectivement, des pièces et objet sont déposés à leur niveau ».

Il a avisé que ces pièces feront l'objet d'expertise et, dit-il, « s'il y a nécessité d'ouvrir des informations par rapport à cela, nous allons le faire ».