Ainsi, le Tribunal administratif de Banfora a vidé son délibéré sur la plainte en annulation des résultats du bureau de vote n°2 de l'école Centre de Soubaka le 6 mars 2014. Sur la forme, la juridiction s'est déclarée compétente à connaître de l'affaire mais, dans le fond, a débouté l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) au motif que la plainte est mal fondée. Ce parti, qui avait assigné le CDP en justice après qu'un électeur a été pris introduisant deux bulletins dans l'urne, n'avait pas pu étayer ses propos lors du procès. Notons que le plaignant a 72 heures pour contester le verdict devant le Conseil d'Etat.
Mais pour le moment, le plaignant, Bamassi Soulama, ex-maire de Soubaka, dit s'en remettre à la décision de son parti, car l'objectif était surtout de montrer par cette action en justice qu'il y avait eu des actes suspects au scrutin du 23 février 2014 et qu'on pouvait astreindre le parti majoritaire en justice.