Selon le site d'information burkina24.com, les avocats de la défense ont demandé le report afin de leur permettre «d'analyser le rapport d'expertise sur la toxicité» des boissons incriminées, qu'ils affirment avoir reçu le jour de l'ouverture du procès.
Le PDG du groupe ''OBOUF'' Boureima Ouédraogo et 12 autres personnes sont poursuivis pour «tromperie aggravée du consommateur et d'emploi de machine propre à la falsification», précise burkina24.com.
La police avait découvert le 19 février dernier dans un entrepôt appartenant à la société Obouf, près de 1280 tonnes de canettes dont les dates de péremption, largement dépassées, étaient en train d'être falsifiées par des employés.
L'ouverture de ce procès dont le verdict est très attendu, intervient au moment où se tiennent les Etats généraux de la justice (24 au 28 mars).
Agence d'Information du Burkina