Pour la ministre Ouédraogo, au-delà de la tenue des états généraux de la justice et des résultats attendus, l'aboutissement de la mission collective de réhabilitation de la dignité, de la liberté et de la démocratie véritable, est ''largement tributaire de notre quête sincère d'une justice qui va au-delà du seul fait de dire le droit ».
La Garde des Sceaux burkinabè pense que la quête légitime de justice devrait être accompagnée des conditions qui favorisent l'apaisement social, ajoutant que ''la justice doit plutôt travailler à dire le droit dans le respect de la dignité des uns et des autres ».
Elle a formulé le vœu que les états généraux de la justice au Burkina Faso se déroulent dans un climat paisible et constructif.
Plus de deux mille participants prennent part à cette rencontre qui a débuté ce mardi matin à Ouagadougou et qui se tient jusqu'au samedi prochain.
Placés sous le patronage du président du Faso, Michel Kafando, Président du Conseil supérieur de la Magistrature, assises constituent des moments forts au cours desquels toute la nation burkinabè marquera un arrêt sur les conditions de réhabilitation de la justice.
Les travaux devraient déboucher sur des engagements à prendre par diverses catégories d'acteurs du paysage juridique et judiciaire dans un document dénommé ''Pacte national pour le renouveau de la Justice ».