Ceux-ci, ils seraient des démarcheurs au niveau de la direction générale des Transports, ont exigé, contre la libération de l'homme de loi, celle d'un des leurs. Ce dernier est, après jugement par le magistrat Rouamba, écroué à la Maison d'arrêt et de correction, pour des «pratiques illégales», selon nos sources. Finalement, le juge a pu être exfiltré des mains des démarcheurs en furie, qui se sont alors rendu en grand nombre au Palais de justice. Sur place, une délégation de cinq d'entre eux a été reçue par le Procureur du Faso pour des échanges.
C'est dans cette atmosphère de tension visible que les juges du TGI qui ont logiquement trouvé que leur sécurité est menacée, ont tenu une réunion à l'issue de laquelle ils ont décidé la cessation de toute activité au palais de justice. A leur suite, les syndicats des magistrats appellent tout le personnel judiciaire, dans un mouvement de protestation, à observer une cessation des activités sur toute l'étendue du territoire national. Et ce jusqu'à nouvel ordre. Dans la foulée, ils organisent une conférence de presse, ce mercredi 28 janvier au Centre national de presse Norbert Zongo.