10 décembre 1948 – 10 décembre 2013, voilà 65 ans que la DUDH a été adoptée par les Nations unies à Paris à travers la Résolution 217.III. Un texte qui a depuis lors inspiré la législation internationale en matière de droits humains et constitue le fer de lance pour le développement du droit international des droits de l'homme : Charte internationale des droits humains avec le PIDESC et PIDCP.
En ce jour anniversaire, Amnesty International Burkina, comme à son habitude a marqué le coup par la tenue d'un point de presse à son siège à Koulouba (Ouagadougou). Il s'est pour Christian Ouédraogo, chargé de ..., et Roger Minoungou, responsable de ..., de «réaffirmer le principe de promotion et de protection des droits humains ; de parler des évolutions du travail d'AIBF dans notre pays et de lancer un appel fort dans l'objectif du respect des droits humains en Afrique et particulièrement au Burkina, au Mali et en Centrafrique». D'entrée de jeu, les experts ont partagé avec les journalistes présents des cas de torture et autres mauvais traitements qui ont eu lieu au Burkina en 2012. Il s'agit notamment, entre autres, de l'affaire du «ministre et du mécano» qui avait tant défrayé la chronique et abouti à un licenciement du gouvernement de celui qui était patron du département de la Justice. Le droit à la santé et la mortalité maternelle ont été également des centres d'intérêt pour AIBF. En effet, est a déclaré que «la santé maternelle et infantile est demeurée une priorité du gouvernement burkinabè, qui a travaillé avec des organisations de la société civile afin d'évaluer la faisabilité de mesures permettant d'améliorer l'accès des services pour les enfants de 5 ans et, dans une certaine mesure, pour les femmes. Aucune avancée réelle n'a toutefois été constatée, ni en termes de qualité des services de santé maternelle ni dans l'accès au planning familial ou aux services de santé en matière de procréation». La représentation burkinabè de l'ONG internationale n'occulte pas non plus le fait que la peine de mort n'est toujours pas abolie dans notre pays, même s'il est déclaré abolitionniste de fait. Toutefois, l'on donne quand même des avancées avec bien sûr les promesses présidentielles et des études sur la santé maternelle ainsi que la signature et la volonté de ratifier le Traité sur le commerce des armes.
Amnesty International Burkina appelle donc, entre autres, à une levée des barrières financières en ce qui concerne les soins de santé maternelle et la planification familiale.
Pour commémorer cet anniversaire, AIBF organise le marathon des lettres qui consiste à recueillir des signatures pour exiger la libération d'activistes des droits de l'homme détenus à travers le monde. Il y a aussi les 16 jours d'activisme qui sont mis en œuvre avec la jeunesse du pays des hommes intègres.