A la barre, le prévenu a nié le vol portant sur les motocyclettes. Concernant la somme d'argent, il dit reconnaitre une partie, soit 275 000 F CFA.

L'employeur, à son tour, a fait savoir que le prévenu encaissait 25 000 f par client, leur promettant de leur faire établir des plaques d'immatriculation, alors que cette prérogative revient au magasin. De plus, il ne les produisait pas et dissipait l'argent. Il a aussi indiqué qu'il avait un cachet à son nom et établissait des reçus frauduleux. Aussi, il lui arrivait de faire venir des motos d'un autre magasin, majorait les prix et faisait ses propres reçus, alors que la marque était disponible chez lui. C'est après avoir constaté cela, et reçu de nombreuses plaintes de clients, que l'employé l'a renvoyé et, l'inventaire a révélé l'absence de 04 motos.

Selon le substitut du procureur, aucun élément matériel ne peut établir le vol des motos, puisque le prévenu n'a pas assisté à l'inventaire, et, un huissier également n'a pas assisté à l'opération. Pour cela, il requiert que le prévenu soit relaxé pour ces faits. Quant à l'abus de confiance, il a estimé que les faits sont constitués et aggravés par des faits de fraude à la loi, puisqu'il ne reversait pas la TVA. Pour ce faire, il a requis que M.Zemba soit déclaré coupable et condamné à 8 mois de prison ferme.
Le tribunal a mis le dossier en délibéré pour le 28 avril prochain.

Sidi Ag Mohamed