Dans la soirée du 6 août 2014, Bewi Martine, serveuse de bar, se rendait à son domicile à sa descente, lorsqu'elle aperçut Seydou Nikièma devant sa porte. Celui-ci le prit la main avec un couteau en l'air et essaya de la poignarder. Ayant usé de sa bravoure de serveuse, elle aurait tapé sur le bras du sieur Nikièma qui aurait laissé tomber le couteau. Ce fut là que les cris alertèrent les voisins qui lui portèrent secours. Seydou Nikièma n'était pas à sa première tentative selon le procureur, car le responsable du maquis a témoigné avoir eu à intervenir pour les séparer.
A la demande de la présidente à savoir si Seydou aurait autre chose contre la serveuse, il répondit par le négatif. A l'en croire c'est dû au fait qu'elle aurait refusé à plusieurs reprises de le servir alors qu'il était venu payer avec son argent. S'adressant à la serveuse pour ses réquisitions au cas le sieur Nikièma venait à être déclaré coupable, elle a réclamé sa sécurité à rester au pays, car Seydou lui aurait recommandé de fuir si non il lui rendrait la vie impossible à sa sortie de prison. Le parquet, au regard de ce fait puni par l'article 348 du code pénal, a requis la condamnation de Seydou à une amende de 600 000 francs CFA. Le tribunal en matière correctionnelle a déclaré Seydou Nikièma coupable des faits de menace de mort à lui reprocher. En répression l'a condamné à une amende de 300 000 francs CFA.