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Devant le tribunal : « Ivoirien » et sa bande à la barre

| 19.05.2014
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Devant le tribunal : « Ivoirien » et sa bande à la barre
© DR / Autre Presse
Devant le tribunal : « Ivoirien » et sa bande à la barre
Ouédraogo I dit Ivoirien, Salifou , Mahamadi S, Kadidiatou et Nafissatou O, tous domiciliés à Nioko II dans l'arrondissement 4 de Ouagadougou, ont comparu le mercredi 14 mai 2014 au tribunal de grande instance de la capitale. Ils y ont répondu des faits de grand banditisme.

A la barre, les prévenus ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés en disant être un simple groupe d'amis qui se fréquentent. Les victimes de leurs agissements ont, à leur tour, expliqué que les prévenus sont un véritable gang qui agressait à la mâchette, avec des armes à feu.

Le substitut du procureur du Faso, dans ses réquisitions, a qualifié les faits reprochés aux prévenus de graves. Il est entré dans des détails pour expliquer que la bande ciblait les grandes alimentations, les commerces la journée et revenaient la nuit pour opérer. Le substitut a également précisé que les prévenus avaient loué une maison au quartier Nioko 2 où ils se reposaient la journée et sortaient la nuit pour opérer.

Au terme de ses explications, le substitut a requis que les prévenus soient reconnus coupables, que les garçons du gang soient condamnés à 25ans de prison ferme avec 15 ans de sureté. Quant aux deux filles du gang, enceinte chacune, le parquet a déploré le fait qu'elles n'aient pas dénoncé leurs petits amis au train de vie extravagant et dont ils n'ignoraient pas la nature illicite des activités qu'ils menaient.

L'avocat du prévenu surnommé ivoirien a dit être tombé des nues en écoutant les réquisitions du parquet car, à son avis, il y a comme un acharnement sur son client qui, du reste, est innocent. Il a déclaré que son client n'habitait pas avec la bande et a invité le parquet à situer les responsabilités parce qu'aucun acte matériel ne prouve l'implication de son client. L'avocat a déploré le fait que son client se trouvait seulement au mauvais endroit au mauvais moment. Il a terminé sa plaidoirie en disant qu'il y a aussi des doutes sur l'identité des vrais auteurs puisque les témoins n'ont pas pu identifier son client.

Le tribunal a mis le dossier en délibéré pour le 28 mai prochain

Sidi Ag Mohamed

( Avec ZoodoMail )

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