A l’ordre du jour de cette deuxième session, trois dossiers de crimes de sang, trois dossiers de crimes contre les biens, trois dossiers de détournement de deniers publics et sept dossiers de crime contre les bonnes mœurs. Pour la chambre criminelle, il y a des dossiers d’assassinat et la plus forte peine selon Didier Hien, procureur général près la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, est la peine de mort et l’emprisonnement à temps.
Avant d’aboutir à cette phase de jugement, un travail d’enquête a été mené pour rassembler les éléments de preuve en vue de situer la responsabilité des 23 accusés.
«La procédure des dossiers jugés devant la chambre criminelle est plus longue. Elle commence déjà à la police et à la gendarmerie et arrive chez le procureur qui ouvre une information. Le juge d’instruction instruit le dossier qui est ensuite retourné au procureur qui prend des réquisitions et le juge transmet le dossier à la chambre d’accusation. Cette chambre fait une autre instruction appelée instruction du second degré et renvoie le dossier à la chambre criminelle pour être juger », explique le procureur.
Cette deuxième session de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso se poursuit jusqu’au 17 juin et est ouverte au public.