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Conseil d’Etat : Trois nouveaux magistrats mesurent leur responsabilité

| 09.11.2015
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Souleymane Coulibaly - Président du Conseil d'Etat
© DR / Autre Presse
Souleymane Coulibaly - Président du Conseil d'Etat
Le premier président du Conseil d’État, Souleymane Coulibaly, a installé le vendredi 6 novembre 2015 au cours d’une audience solennelle à Ouagadougou, une nouvelle présidente de chambre, Marguerite Ouédraogo et de deux nouveaux conseillers, Halidou Ouattara et Edilbert Somé.


Le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction de l’ordre administratif enregistre trois nouvelles compétences. Il s’agit d’une présidente de chambre, Marguerite Ouédraogo et de deux conseillers, Halidou Ouattara et Edilbert Somé. Nommés le 31 juillet 2015 en Conseil des ministres, ces magistrats de grade exceptionnel ont été installés le 6 novembre 2015 au cours d’une audience solennelle dans les locaux du Conseil d’Etat sis côté Ouest du palais de Justice de Ouagadougou. Le premier président de cette haute juridiction, Souleymane Coulibaly, a félicité ses nouveaux collaborateurs pour leur promotion. « Au vu de vos expériences respectives dans le corps judiciaire, il me paraît superflu de vous prodiguer des conseils pour le devoir, l’obligation de juger et de bien juger en toute indépendance, avec impartialité et célérité conformément à la loi », a souligné M. Coulibaly aux trois « sages ». L’objectif est de parvenir à une justice crédible au service du peuple telle que recommandée par le Pacte national de renouveau de la justice. La présidente de chambre, Mme Ouédraogo, a confié à la presse sa reconnaissance notamment au Conseil supérieur de la magistrature pour la confiance en elle placée. « Autant que faire ce peut, je vais remplir la mission, ceci en droite ligne du Pacte national de renouveau de la justice », a noté la magistrate. C’est également l’engagement de Halidou Ouattara. Quant au conseiller Edilbert Somé, il estime que sa nouvelle mission est une continuité car comptant déjà à son actif 15 ans de gestion de contentieux administratifs et un an à la Cour des comptes. « Il s’agit de continuer à gérer les contentieux administratifs, notamment le contentieux de la Fonction publique, le contentieux des marchés publiques, le contentieux urbain, celui électoral (élections municipales) et le contentieux fiscal », a-t-il expliqué. En tant que juge de second degré, il est conscient qu’après ses décisions, il n’y a pas de recours possible. Comme les autres, M. Somé mesure une plus grande responsabilité et s’engage à ne pas décevoir les justiciables et l’Etat : « Il faut être rigoureux car il n’y a pas une autre juridiction qui va, après, apprécier nos décisions ».

Bachirou NANA

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