Ces personnes comparaissaient pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre. Des faits requalifiés en complot militaire et pour lesquels le caporal Ouédraogo, présenté par le procureur militaire comme le cerveau du groupe de militaires de l’ex Régiment de Sécurité présidentielle qui voulaient attaquer la prison militaire, a été condamné à 15 ans de prison ferme.
Le sergent Mahamadi Zallé et un civil, Cheick Ouédraogo dit «Laadji», écopent également de 15 ans de prison ferme. Dix autres militaires ont été acquittés au bénéfice du doute ou pour infraction non constituée. Gilbert Guira, le deuxième civil jugé dans l’affaire a aussi été acquitté.
Plus de détails à venir.