A présent, la balle est dans le camp des trois médecins légistes pour confirmer ou infirmer les identités des personnes qui reposent à Dagnoën, depuis 28 ans. Passée cette étape, ils auront à déterminer les circonstances dans lesquelles ils ont trouvé la mort.
Cette dernière étape ouvrira la voie au début de la procédure judiciaire dont la justice militaire a la charge. Rentrée au bercail pour la cause, Mariam Sankara a mis à profit sa présence pour exprimer sa reconnaissance aux autorités de la transition qui ont œuvré à l'effectivité de cette opération. En outre, elle a salué le courage et la bravoure du peuple burkinabè et de sa jeunesse qui a permis «de libérer le pays des hommes intègres de la dictature de Blaise Compaoré».