«Avec la révision de la Constitution, le président du Faso n’est plus le président du Conseil supérieur de la magistrature. Les textes ont fait la déconnexion, mais dans la réalité ce n’est pas le cas», a déclaré Thérèse Traoré, à l’issue d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
«Un magistrat qui a un dossier doit avoir l’indépendance pour le trancher que ce soit au plan politique ou économique», a ajouté la présidente de la Cour de cassation qui était accompagnée par le président du Conseil d’Etat Souleymane Coulibaly.
Selon Mme Traoré, il s’est agi pour eux «de soumettre au président du Faso, les préoccupations des magistrats à l’heure actuelle».
Ces difficultés sont d’ordres matériel, financier et infrastructurel, a-t-elle précisé.
Thérèse Traoré a rassuré que le président du Faso a eu une oreille attentive à leur requête, mais il a relevé des difficultés, notamment au niveau budgétaire.
Agence d’Information du Burkina
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