M. Oulon et quinze autres prévenus ont été reconnus coupables de "complicité de fraude", alors que six personnes ont été condamnées à douze mois de prison ferme assortis de 500.000 F CFA (environ 830 USD).
Le directeur du cabinet de conception des épreuves, Issouf Tou, a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à 12 mois de prison ferme et une amende de 500.000 F CFA.
Depuis le 8 septembre dernier, des centaines de candidats aux concours de la Fonction publique manifestent pour exiger la reprise des concours concernés par les cas de fraudes, à savoir ceux de la Santé, de l'ENAREF (Finances), de la Douane et des conseillers des Affaires économiques.
Le gouvernement de la transition avait rassuré l'opinion nationale que la justice suivait son cours et que les responsabilités seront situées. Toutefois, il a rejeté la reprise de ces concours, arguant le manque de ressources financières et de temps pour une nouvelle administration.
Plus de 1.000 agents de la Fonction publique en situation "irrégulière" ou "inconnue" ont été recensés au Burkina Faso en fin juillet, après une vaste opération de vérification effectuée sur la base du paiement des salaires par "billetage".