Convoqués entre le début et la mi-avril pour être entendus sur leur rôle durant le putsch manqué du général Gilbert Diendéré, ces trois hauts gradés ne se sont pas présentés à leur audition. Ils ont donc été convoqués à une date ultérieure, dans les jours à venir. « Depuis son arrestation, Gilbert Diendéré ne cesse d’affirmer qu’ils faisaient partie du coup », glisse un responsable sécuritaire.
Également entendu après son extradition par la Côte d’Ivoire, fin février, l’adjudant-chef Moussa Nébié (dit Rambo), un fidèle de Diendéré, a tenu le même discours aux magistrats. Selon plusieurs sources proches du dossier, les juges s’appuient surtout sur différents témoignages, notamment ceux de jeunes officiers et sous-officiers loyalistes qui accusent leur haute hiérarchie d’avoir donné des ordres pour contenir l’opposition militaire et populaire aux putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Avec Pressafrik