Initialement prévu pour le mois de juillet, puis septembre, c'est finalement en octobre que se tient cette première université d'été du barreau du Burkina Faso. A travers cette rencontre,le barreau entend permettre aux avocats de renforcer leurs capacités dans le domaine du partenariat public-privé et de l'acte de l'avocat. L'acte de l'avocat n'étant pas dans l'ordonnancement, il est prévu dans le règlement de l'UEMOA qui entrera en vigueur en 2015.
Pendant trois jours les avocats du barreau vont discuter deux jours sur le partenariat public-privé et le dernier jour sur l'acte de l'avocat. Selon le bâtonnier du Burkina Faso, maître Mamadou Traoré, les avocatssont constamment confrontés aux défis de l'inflation législative et réglementaire tant au niveau national, communautaire et international, mais aussi des défisdes champs d'activités multiples. Seule la formation etl'innovationsont les moteurs principaux de son équilibre et de sa relative stabilité.
C'est pourquoi dira le bâtonnier Mamadou Traoré, cette première université d'été a été axé sur les problématiques du mode de financement de notre développement et de ces enjeux pour les administrations publiques, les avocats, le secteur privé, bancaire. Pour le représentant du président de la commission de l'UEMOA, Guy Amadée Ajanohoun, commissaire chargé du département développement des entreprises, de l'énergie, des télécommunications et du tourisme, en inscrivant à l'ordre du jour le partenariat public-privé, la barreau permet d'approfondir la réflexion.
Le partenariatpublic-privéviseà palier la faiblesse des ressources propres des Etats, par l'attraction d'investissements privés à rentabiliser dans un espace plus vaste, offrirplus de garanties aux investisseurs privés, par une réglementation communautaire appropriée, et d'assurer un meilleur ancrage des politiques nationales en matière de partenariat public-privédans une vision communautaire. Il vise aussià mutualiser les efforts en matière de réalisation des investissements publics etd'affirmer la place du secteur privé dans la constitution de l'intégration régionale, en lui offrant l'opportunité d'investir aux côtés des pouvoirs publics.
Pendant trois jours, note le représentant du ministre des mines et de l'énergie, Modeste Konombo, cette rencontre ambitionne de permettre aux participants de maîtriser le concept des partenariats public-privés, les principes de structures contractuelles, de modélisationfinancière et les enjeux économiques et juridiques pour le Burkina Faso etles pays de l'UEMOA.
Firmin OUATTARA
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