L’Assemblée générale des Nations unies a consacré la Journée internationale des volontaires, par l’adoption de la résolution 40/212 du 17 décembre 1985. Ainsi donc, le 5 décembre de chaque année, les gouvernements et organismes civils se joignent aux volontaires du monde entier, pour célébrer la journée. C’est ainsi, que le pays des hommes intègres s’associe au monde entier pour faire un arrêt, à cette date, afin de saluer et d’encourager la contribution à l’engagement volontaire dans le monde.
«Comme un enfant tout joyeux de fêter son anniversaire, nous volontaires, sommes contents et heureux de cette marque de considération des plus hautes autorités de notre pays, à notre égard», a laissé entendre la représentante des volontaires, Diane Sandrine Ouédraogo. Pour elle, les formations qu’elle et les siens ont reçues sur le volontariat, le civisme, la citoyenneté, les opportunités d’insertion socioprofessionnelle, l’entreprenariat, le leadership et l’expérience professionnelle leur sont salutaires. Elle a par conséquent, invité les jeunes hommes et femmes à mettre à profit leur savoir-faire et leur savoir-être, dans tout sentier de développement, pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) au Burkina.
Le thème retenu cette année, est : «Vivent les volontaires ! Les volontaires sont les meilleurs parmi nous». Ce sujet, loin de porter un jugement de valeur entre les acteurs du développement, interpelle chacun de nous à une reconnaissance des actions des volontaires dans le monde entier qui se battent, qui croient et posent des actes concrets pour un monde moins individualiste et plus juste.
«S’arrêter et marquer une pause est certes, un acte simple, mais, il est surtout l’expression d’une juste reconnaissance des réalisations d’hommes et femmes qui, souvent au péril de leur vie et dans des conditions modestes, viennent en aide aux autres», a expliqué le ministre de la jeunesse, Jean Claude Bouda. Selon lui, cet état de fait est à saluer, dans un monde en proie au manque d’humanisme, à travers la dégradation de valeurs sociales. Pour 2016, plus de 6 700 besoins de volontaires des structures ont été enregistrés. Environ 900 volontaires ont pu être mobilisés, en tenant compte des ressources financières disponibles. «Ce gap très important à combler nécessite davantage le renforcement de l’intervention de l’Etat», a déclaré le ministre.
La cérémonie de la Journée internationale du volontariat a été placée, sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo. Des dires de son représentant, Me Bénéwendé Sankara, le 5 décembre est certes, la Journée internationale des volontaires, mais pour lui, elle est plus l’expression d’une jeunesse consciente, responsable, dynamique et qui veut être acteur de son épanouissement. Il a poursuivi que la valeur de la célébration de cette journée traduit l’identité et la vision d’un peuple de relever les défis, en s’engageant volontairement. «Le PNVB est une tribune d’expression de l’engagement citoyen, par lequel la jeunesse accroît son employabilité», foi de Me Sankara. A l’intention de ses filleuls, il a affirmé ne point douter que le volontariat influence positivement, la mise en œuvre des politiques des gouvernements à participer, à travers son opportunité exceptionnelle de participation des populations au développement de leur communauté.
Le Groupement d’intérêt public – Programme national de volontariat au Burkina (GIP-PNVB), composé de 12 organisations de volontariat, a 10 ans d’existence. Ce chemin parcouru a vu l’accomplissement de plus de 27 000 missions de volontariat nationales, dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’environnement, l’élevage, l’administration publique, l’appui à la décentralisation et aux organisations de la société civile .
Aline Ariane BAMOUNI