« J'étais tranquille dans les rangs des marcheurs lorsqu'un militaire qui était posté devant chez François Compaoré a tiré sur moi. On peut connaitre l'identité du tireur car ils savent qui devait être de garde là bas ce jour là. Rapidement les membres du balai ont constitué un brancard humain et ont essayé de me transporter inconscient à l'hôpital Yalgado. C'est en cours de route, selon eux qu'on a rencontré les sapeurs pompiers qui m'ont convoyé pour les soins ». Issouf Nacanabo, est hors de danger selon ses médecins. Il affirme aussi avoir été pris en charge gratuitement et avoir été remboursé pour les ordonnances médicales qu'il avait honorées. A la fin de notre entretien, il a remercié les bonnes volontés qui « se préoccupent de notre santé car la guérison est aussi morale ».
Armelle Tapsoba