Les secouristes ont travaillé d’arrache-pied pour apporter aux sinistrés les premiers soins. Mais plus les jours passent, plus la situation se dégrade davantage. L’on enregistre en effet des inondations dans d’autres villes et les dégâts deviennent de plus en plus importants. Le Coordonnateur préparation réponse aux catastrophes par intérim nous donne ici quelques éléments de preuves que nous vous proposons en encadré. Il déclare à cet effet que pour que la Croix-Rouge porte vraiment assistance à l’ensemble des sinistrés, elle a besoin aussi d’accompagnement. Pour cela, elle a établi un plan d’action qui sera soumis à des partenaires tels que la Croix-Rouge luxembourgeoise, espagnole, monégasque et belge qui l’accompagnent, d’après Noufou Guiré. Pour le moment, l’institution humanitaire est à la recherche de financement a-t-il ajouté. Si pour l’instant le plan d’action de financement, pour toutes les zones n’est pas encore disponible, les experts de la Croix-Rouge ont cependant finalisé celui de Bama qui s’élève à hauteur de 217 millions de francs CFA. Une fois ce financement concrétisé, l’institution va l’utiliser dans l’assistance en vivres et autres. Egalement, le domaine de l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement, la protection de l’enfance, sont autant de domaines dans lesquels elle va intervenir. Selon le Coordonnateur préparation réponse aux catastrophes par intérim de la Croix-Rouge burkinabè, Noufou Guiré, la situation qui prévaut actuellement dans le pays mérite une attention particulière car jusqu’à présent, l’on enregistre toujours des inondations dans d’autres villes qui étaient jusque-là épargnées.

Edoé MENSAH-DOMKPIN