Cette dame en veut pour preuve, la première fille qu'elle a pu employer grâce à l'intervention d'un monsieur qui a exigé 12 500 F CFA pour son carburant ; mais cela ne sera que de courte durée, car quelque temps après, la «bonne» en question a pris la clé des champs. Se disant peut-être qu'elle n'avait pas trouvé celle qui est vraiment intéressée par le ménage, elle recontacte le monsieur qui avait servi d'intermédiaire pour qu'il lui trouve une autre fille. Mais celui-ci lui rétorque que cette fois-ci, elle doit lui payer 15 000 F CFA pour qu'il lui trouve une autre. Etant dans le besoin, la dame s'exécute. Mais, à peine installée, la fille s'évade quelques jours plus tard. Elle recontacte le monsieur qui lui dit qu'elle doit lui payer maintenant 17 500 F CFA. Ecœurée et très révoltée par le comportement du monsieur, elle décide de ne plus lui donner de l'argent et le soupçonne d'être à l'origine de la fuite des filles, pour mieux escroquer les honnêtes citoyens. Kantigui déplore de telles situations et invite les populations à plus de vigilance face aux individus peu recommandables.

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Des parents de certifiés dans l'angoisse

Kantigui constate que de nombreux parents des élèves admis au Certificat d'études primaires (CEP) de la session 2014 sont dans l'incertitude concernant le sort réservé à leurs enfants. En effet, selon certaines informations, le gouvernement aurait décidé que tous les élèves admis au CEP iront en 6e. Pourtant, la liste des admis au concours d'entrée en 6e a été publiée par le Ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (MENA). Des parents qui se sont rendus dans des établissements publics, ont entendu dire de patienter encore. D'autres ont reçu des informations contradictoires. Kantigui, tout comme les parents et les élèves, n'a pu obtenir une confirmation. En outre, Kantigui a capté des nouvelles, laissant croire à l'absence de documents officiels pour instruire la mise en œuvre de cette mesure. Face aux incertitudes, Kantigui souhaite davantage de communication et de lumière de la part des Ministères en charge de l'éducation, d'autant plus que le temps urge. En effet, la rentrée scolaire est prévue pour le 15 septembre prochain, dans des établissements privés et le 1er octobre dans le public. Des parents se demandent s'il faut inscrire les enfants dans un établissement privé et perdre le bénéfice de la gratuité au cas où une mesure gouvernementale viendrait à confirmer cette information, ou faut-il au contraire attendre et ne plus avoir une place dans les meilleurs établissements. Dans certaines localités, on est dubitatif sur la capacité des établissements à accueillir tous les certifiés.

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NAS Charter Aviation pour transporter les pèlerins burkinabè à la Mecque

Une rumeur disant que le Burkina Faso n'a pas d'avion pour transporter les pèlerins pour le Hadj 2014 avait circulé. A la recherche de l'information juste, Kantigui a mené une petite investigation et a trouvé que ce message n'était pas fondé. En effet, selon les sources de Kantigui, c'est la compagnie NAS Charter Aviation qui va transporter 5300 pèlerins burkinabè, cette année, en Terre Sainte de l'Islam. Les 200 autres emprunteront des vols réguiliers. Le premier acompte a été payé à la compagnie aérienne depuis le 27 août. On se rappelle que c'est cette compagnie qui avait transporté les pèlerins burkinabè l'an passé, à la satisfaction globale des agences de voyage et des passagers. Le premier vol est prévu le 17 septembre et le dernier le 22 septembre prochain. Les pèlerins de Bobo-Dioulasso seront convoyés en deux ou trois vols. Le Burkina n'est donc nullement touché par la mesure frappant certains pays à cause du virus Ebola. Kantigui souhaite un bon pèlerinage à tous les candidats au Hadj 2014.

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Les policiers donnent de leur sang pour sauver des vies

De passage à la Direction générale de la police nationale (DGPN), Kantigui a appris que les éléments du contrôleur général de police, Roger Zango, et du Commissaire divisionnaire de police, Jean Bosco Kiénou, organisent une opération de collecte de sang des personnels policiers au profit de l'association ''SOS SANG''. Ce don est prévu ce jour mercredi 3 septembre 2014 dans l'enceinte de la DGPN, sise boulevard de l'Indépendance au centre-ville de Ouagadougou. Selon la source de Kantigui, la mobilisation sera de taille. Cette activité réunira les éléments des Directions centrales de la DGPN, du Groupement central des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), de l'Unité d'intervention polyvalente (UIP), de la Brigade anticriminalité (BAC) et d'autres services de police. L'objectif est de recueillir 250 poches de sang au profit des populations burkinabè. Kantigui salue cette initiative des vaillants «flics» qui, en plus de donner leur vie pour sécuriser les populations, donnent aussi leur sang pour elles-mêmes.

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Sensibilisation aux frontières pour prévenir Ebola

Face à la menace du virus Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région, les autorités sanitaires burkinabè ont pris les devants pour sensibiliser les populations sur les risques de contagion. Les localités frontalières qui peuvent constituer des portes d'entrée du virus sont particulièrement ciblées. C'est ainsi qu'une rencontre a été initiée le 29 août dernier par le Médecin-chef du district (MCD) de Bittou, Dr Yolande Tapsoba, pour informer et sensibiliser les « Bittoulais ». La dangerosité du virus, la manifestation, le diagnostic, le mode de transmission de la maladie, le traitement et les mesures à prendre. Pour le plan de riposte, des activités supplémentaires sont prévues dans les quartiers et les villages de cette zone frontalière. Kantigui se réjouit de voir de telles initiatives de prévention à l'échelle locale et espère qu'elles feront tache d'huile dans toutes les zones frontalières du Burkina Faso.

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CMA de Ziniaré : les usagers mécontents de l'accueil des agents de santé

Kantigui a appris dire que les usagers du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Ziniaré ne sont pas du tout satisfaits de l'accueil du personnel de santé. Selon, les indiscrétions parvenues à Kantigui, dans cette formation sanitaire, il y a certains agents de santé qui semblent être au-dessus de la loi. Ces derniers seraient affectés à défaut d'avoir Ouagadougou, à Ziniaré sur simple coup de fil d'hommes politiques. D'autres seraient simplement des protégés de «personnes influentes» de Ziniaré. Ces catégories de personnels ne sont pas soumises aux ordres du médecin-chef du district, qui lui-même, aurait peur d'eux. Et le résultat, ce sont les pauvres malades qui en souffrent et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Il est revenu à Kantigui que certains agents de santé demandent un billet de référence du patient avant de le consulter. Et s'il n'a pas ce précieux papillon, on vous renvoie où vous voulez. Souvent, des malades graves se sont vu rejetés la nuit, car l'agent se dit fatigué pour avoir reçu beaucoup de patients et veut se reposer. Une dame très souffrante, s'est vu mise sur le banc pour attendre que l'infirmière prenne son temps de manger et de «papoter» avant de s'occuper d'elle. D'aucuns affirment que malgré le changement de médecins-chefs, la situation demeure inchangée. Kantigui se demande alors pourquoi c'est là où on doit donner l'exemple qu'on vit une situation qui perdure. De l'avis de beaucoup d'usagers, le ministère doit prendre des dispositions pour résoudre cette situation. De nos jours, les malades préféraient se rendre au CSPS urbain ou au CSPS Shalom de Guiloungou où le personnel soignant sait accueillir et donner du sourire aux patients.

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Troubles à Boussé suite à la mort d'un jeune vulcanisateur : des excuses à l'AIB

Kantigui a été renseigné que des troubles ont secoué la ville de Boussé le lundi 1er septembre 2014, consécutifs à la mort d'un jeune vulcanisateur, Mahamoudou Kabré, dont le voisin immédiat de commerce a été accusé. Dans la furie des manifestants, des étals de l'accusé déclaré personna non grata dans la ville, ont été saccagés et le reste transporté à la mairie de Boussé. Selon des sources vérifiées, certains manifestants ont tenté de prendre à parti le correspondant de l'Agence d'information du Burkina (AIB) et de Sidwaya sur place, pour l'empêcher de relater les faits, malgré l'accord de certains responsables de la fronde. Après les menaces, les manifestants, par centaines, se sont dirigés plus tard, avec des motos et des tricycles vers le Haut-commissariat, pour reconnaître leur forfait et demandé au haut-commissaire, Ablassé Soré, de traduire leurs excuses à l'AIB pour l'avoir empêché de faire son travail de journaliste. Selon leur porte-parole, cet incident doit être relégué rapidement aux oubliettes car l'erreur est humaine. Une délégation de jeunes aurait plus tard dans la nuit, rencontré l'AIB pour marqué leur indignation et présenté une fois de plus leurs excuses pour clore définitivement l'incident. Kantigui prend acte des excuses et espère que nulle part au Burkina, des populations n'empêcheront plus un journaliste d'exercer son métier.

Kantigui