Il y a beaucoup de jeunes filles qui passent mais dès qu'il aborde une, que n'entend-il pas: «Tu te prends pour qui? Il y a mille garçons qui valent mieux que toi on n'a pas fini avec les motos. Qui veut de ta pointe de vélo? Repasse tes habits et courtise les servantes parce que vous êtes de la même classe sociale». Nè Wendé!

Finalement, il a écouté les conseils de ces filles qui se moquent de lui et il a fait la cour à une servante qui amène fréquemment les habits de son patron chez lui. Ils ont commencé à sortir ensemble et un bout de temps après, il a annoncé son mariage avec cette dernière. Quand ses fidèles clients viennent, il dit: «Patron, je me marie dans quelques jours et je vous invite». Nè Wendé! Par politesse, ils acceptent mais ils se demandent intérieurement ce que ce type peut bien offrir à une femme. Le jour du mariage arrive et quelques-uns font le déplacement. Surprise totale, le blanchisseur a une parcelle à lui et même qu'il a construit une maison pas très grande mais bien équipée et il a une moto pour lui et il a une nouvelle moto pour sa femme. Nè Wendé! Tout le monde est étonné.

Eh oui, il y en a qui ne considèrent pas ce boulot qui, pourtant, nourrit bien son homme. Il parait qu'il fait pari (les femmes qui tournent récupérer l'argent chaque soir) à hauteur de 5 000 F par jour. Donc, monsieur a aisément 150 000 F par mois et il gagne bien sa vie. Alors, c'est qui le patron!

Beaucoup de petits boulots sont là et les jeunes ne veulent pas les faire. Pourtant, quand on est bien organisé on s'en sort bien. Tout le monde veut forcément travailler dans un bureau, ce qui n'est pas du tout évident. Nè Wendé!