C’est dire que pour cette saison du Hadj, cet avionneur qui a pourtant fait des émules l’année dernière en transportant sans couac majeur les pèlerins Burkinabè, leurs bagages tout comme le Zam-zam est en voie d’être disqualifiée. Selon les sources de Kantigui, des représentants de la compagnie seraient venus à Ouagadougou pour signer le contrat 2014 mais des discordances seraient intervenues avec le comité de suivi qui n’a pas approuvé l’offre proposée. En effet, celle-ci serait en deçà de ce qu’elle a fournie en 2013 comme prestations. Il s’agit, entre autres, du coût du billet qui serait plus élevé que dans les pays voisins, le poids des bagages des pèlerins revu à la baisse, le Zam-zam à 5 litres au lieu de 10, le conditionnement et le pesage des bagages qui doivent être supportés par le comité, le manque de billet gratuit aux agences et au comité de suivi et d’autres avantages des agences de voyages supprimés. En tous les cas, les deux représentants de Nas Air Charter Aviation sont repartis en Arabie Saoudite sans avoir signé le contrat et sans avances sonnantes et trébuchantes qu’ils réclamaient à cor et à cri au cours des négociations. Aux dernières nouvelles, le gouvernement aurait donné l’ordre au Comité de suivi du pèlerinage à La Mecque et au tout-nouveau consul général du Burkina Faso à Djeddah, M. Youssouf Roamba, de prospecter le terrain pour trouver un autre transporteur. Les sources de Kantigui précisent que la compagnie HIGHT WINGH, proche de Saudia, la compagnie aérienne nationale saoudienne, basée à Djeddah aurait été choisie et une mission du comité de suivi séjourne actuellement en terre Sainte de l’Islam dans ce sens.
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Les gardiens de la commune de Bobo- Dioulasso réclament leur salaire
Kantigui a appris que les gardiens de la commune de Bobo-Dioulasso ne sont pas contents des autorités municipales. Las d’attendre le paiement de 5 mois d’arriérés de salaire, ils se seraient rendus le 12 août 2014 à la mairie de Bobo-Dioulasso, pour exiger leur dû. Ils auraient, a-t-on soufflé à Kantigui, été reçus par les premiers responsables communaux et promesse leur aurait été faite de régler cette affaire dans les meilleurs délais.
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Insécurité : le Noumbiel dans la psychose
Kantigui qui tend l’oreille dans les différentes contrées du Burkina Faso pour s’enquérir de la situation de la campagne agricole, s’est laissé dire que dans la province du Noumbiel (Sud-Ouest), la préoccupation du moment est tout autre : l’insécurité. Il est revenu que des individus, lourdement armés, hantent la quiétude des populations, de jour comme de nuit. Certaines sources de Kantigui parlent d’une moyenne de 3 braquages par semaine dans la zone. Les forces de gendarmerie et de police de la localité, très démunies en matériel de protection (gilets pare-balles) et d’action, ont du mal à faire face aux armes de guerre des délinquants. Kantigui se rappelle qu’au mois de juillet passé, ses confrères de la RTB2 Sud-Ouest ont essuyé une attaque dans ladite province. A la même période, il y a eu échanges de tirs entre deux policiers en patrouille et des malfrats qui opéraient à une quarantaine de kilomètres au Sud de Batié (chef-lieu de la province). Un des policiers avait été blessé à l’occasion. Ces multiples attaques ont créé une psychose généralisée au sein des populations qui, a-t-on précisé à Kantigui, ont, désormais, le regard tourné vers la direction générale de la sécurité intérieure, du colonel Omer Bationo. Ces citoyens espèrent ainsi recevoir dans le Noumbiel, une opération conjointe de lutte contre le grand banditisme, comme ce qui a eu lieu dans la région de l’Est. Kantigui qui sait combien l’insécurité peut compromettre les efforts de développement, souhaite qu’une solution soit vite trouvée.
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Education : les prémices d’une ENEP à Kaya
Kantigui qui fouine dans tous les secteurs privés et publics pour vous, a appris que la région du Centre-Nord, notamment son chef-lieu, Kaya, disposera d’une Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP). Dans ce sens, une signature d’échanges de notes entre le Burkina Faso et le Japon en vue de concrétiser ce projet de construction devrait avoir lieu le 21 août 2014 au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. D’ores et déjà, Kantigui s’associe à la joie des ‘’Kayalais’’ et par ricochet de toute la région du Centre-Nord.
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Le député Eddie Komboïgo, pèlerin de la paix et du leadership
Kantigui constate que les vacances de l’honorable député Eddie Komboïgo sont très studieuses. Sollicité aux quatre coins du pays par diverses associations notamment de jeunesse, l’élu national parcourt actuellement plusieurs localités pour animer des conférences sur la démocratie, la cohésion nationale et l’entrepreneuriat. C’est dans ce cadre que l’Expert-comptable a séjourné les 12 et 13 août derniers, respectivement à Sindou et à Yako à l’invitation de l’Association des jeunes patriotes pour le développement de la région des Cascades et l’Association des étudiants ressortissants du Passoré. L’honorable député a échangé avec les populations du chef-lieu de la Léraba autour de ces deux thèmes si évocateurs : «Civisme et paix au Burkina Faso : enjeux, acquis et perspectives» et «Souveraineté du peuple pour le renforcement de la démocratie et de la paix sociale». A Yako, c’est la question du leadership qui a été abordée avec les habitants du Passoré. D’autres provinces s’apprêtent, dans les tout-prochains jours, à accueillir l’honorable député autour du souci d'un Burkina Faso démocratique, paisible et prospère. Kantigui, qui salue cette immense contribution du député Eddie Komboïgo au développement sociopolitique national, invite davantage d’élus nationaux et locaux à s’inscrire dans cette dynamique.
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FINA-AGRO : un espace d'échanges entre acteurs de la filière agricole et animale
Kantigui qui suit avec grand intérêt l’évolution de la campagne agricole 2014-2015, a appris que la capitale burkinabè sera, du 10 au 14 mars 2015, l’hôte d’un événement majeur dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage. Il s’agit, a-t-on appris à Kantigui, de la Foire internationale de l’innovation agricole, de l’élevage et de l’agrobusiness de Ouagadougou en abrégé (FINA-AGRO). L’initiative, a-t-on indiqué à Kantigui, est du Groupe AGRI-TIC (l’agriculture par les TIC), en partenariat avec l’agence Focus Communication et Services. Les organisateurs fondent leur engagement sur le constat que l’économie du Burkina Faso repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage qui, à eux seuls, emploient 86% de la population active, fournissent 40% du PIB et alimentent à hauteur de 80% les exportations. Le commissariat général d’organisation, a-t-on appris à Kantigui, déjà à pied-d’œuvre, animera une conférence de presse, le jeudi 14 août à 9h à Ouagadougou, et servira de rampe de lancement de ses activités. Kantigui qui connaît l’importance de la dissémination de l’innovation scientifique et technologique dans le développement de l’agriculture, salue cette initiative dont l’un des objectifs est de créer un espace d’échanges entre les acteurs de la filière agricole et animale du continent africain.
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Un don de 200 plants aux Editions Sidwaya
Kantigui n’entend pas se contenter de couvrir les opérations de reboisement tous azimuts à travers le pays. Il compte, lui aussi, en être l’acteur. C’est pourquoi, il salue le don de 200 plants fait à sa maison, les Editions Sidwaya, par le ministre de l’Environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo. Kantigui profite pour encourager la nouvelle vision que le ministre Ouédraogo est en train d’impulser dans les campagnes de reforestation. On se rappelle qu’il avait qualifié de «folklore et de comédie», certaines séances de plantation d’arbres. Son diagnostic n’est pas dénué de sens : «Les gens proclament partout le slogan mille arbres par institution mais c’est du bluff. La plupart du temps, on réunit les caméras et on prend des photos ; après, tout le monde disparaît. Ce n’est pas ça le reboisement». Le reboisement pour lui, c’est de planter utile et responsable. Kantigui qui souscrit entièrement à cette philosophie, invite à son tour, les «planteurs» à s’en approprier.
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Les ressortissants de Bagaré renouvellent leur bureau exécutif
Kantigui a ouï dire que l’Association des ressortissants de Bagaré résidant à Ouagadougou (ARDB/RO) tient le samedi 23 août prochain à 9 heures à l’école primaire Yennenga de Ouidi, une assemblée générale pour procéder au renouvellement de son bureau exécutif. Ce rendez-vous tant attendu par les membres verra aussi le bilan du mandat de trois (3) ans de l’équipe sortante présidée par Jean Saba. Il est parvenu à Kantigui qu’une campagne de communication est menée dans tous les secteurs de la capitale afin que cette assemblée générale enregistre une participation massive. Créée en 2004, l’ARDB/RO regroupe, sans distinction aucune, tous les ressortissants des vingt-quatre (24) villages de la commune rurale de Bagaré dans la province du Passoré autour des valeurs de fraternité et de solidarité entre ses membres ainsi que leur participation aux initiatives de développement local de leur terroir.
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L’Association Koontama réfectionne le CSPS de Yaba
Kantigui, tout comme bon nombre d’acteurs, originaires de la commune de Yaba, dans la province du Nayala, savait que le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de cette localité brillait de par sa vétusté. Mais que ne fut pas sa surprise, pardon sa joie, d’apprendre qu’une association dénommée, Association Koontama, a laissé vibrer la fibre patriotique pour réfectionner cette infrastructure sanitaire. Du côté de Yaba, le président de l’association, Fidèle Ky et les siens, annoncent une série d’activités marquant la réception officielle du CSPS relooké sous le patronage du maire Boureima Serges Dalla, et le parrainage de Awa Paré. Le programme parvenu à Kantigui prévoit le vendredi 15 août 2014 à 15 heures, un cross populaire. Le lendemain samedi à 9 heures, la cérémonie de réception de l’édifice. Enfin, le dimanche 17 août, une messe d’action de grâce sur le coup de 8 heures. Kantigui félicite cette belle initiative de l’association Koontama qui va contribuer à améliorer la santé des populations de Yaba.
Kantigui
