Selon le secrétaire général de la coordination des syndicats de la fonction publique, Mamadou Barro, les syndicats concernés ont décidé d'un arrêt de travail ''pour Protester contre l'attitude du pouvoir et exiger la conclusion diligente des négociations sur la grille indemnitaire''.

M. Barro avait expliqué, lors d'une conférence de presse, en prélude à cette grève, que la coordination des syndicats de la fonction publique a entrepris des négociations avec le gouvernement burkinabè pour un relèvement des indemnités des travailleurs.

Il a précisé que les observations et propositions de reformes indemnitaires des syndicats avaient été reconnues pertinentes par le gouvernement qui avait d'ailleurs pris l'engagement d'une relecture ''objective et scientifique'' de la grille indemnitaire.

Les négociations qui officiellement avaient débuté le 20 mai 2013 devaient aboutir le 30 juin de la même année. Mais, selon la coordination, la situation n'a pas avancé de façon satisfaisante.

Selon les syndicalistes, la grève de 48 heures s'imposait du fait que le gouvernement n'a pas respecté les engagements pris vis-à-vis des syndicats depuis le début des négociations.

En attendant l'inventaire du bilan officiel de cette grève qui se poursuit demain, l'on a constaté ce mardi matin, dans la capitale burkinabè, que des agents étaient absents à leur lieu de travail.

ALK/cat/APA