Les victimes ont été admises au Centre hospitalier régional de Gaoua pour une prise en charge psychologique.
Selon le directeur provincial de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Poni, Jacques Hermann Soubeiga, deux jeunes filles ont d’abord été excisées fin août et les sept autres les 1er et 2 septembre 2015.
«Nous avons été informés par des sources biens indiquées et dignes de foi de la situation et avec l’aide de la police nationale nous avons procédé à l’arrestation de l’exciseuse (Adjara Coulibaly) et de sa complice (Djaha Ira)» a-t-il indiqué.
Djaha Ira a affirmé avoir donné ces deux filles à exciser pour être en «conformité avec les pratiques ancestrales».
« J’avais abandonné la pratique de l’excision il y a un bon moment mais dans ces derniers temps je l’ai fait» a déclaré Adjara Coulibaly.
Malgré les nombreux actes de sensibilisation et de répression, le phénomène de l’excision a encore la peau dure dans certaines régions du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
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