En tout, dix (10) recommandations ont été formulées par les femmes à l'endroit du Chef de l'Etat Blaise COMPAORE. Ce sont :
1-Entreprendre une loi, visant à protéger les filles et les femmes du harcèlement sexuel, dans l'exercice de leurs activités économiques.
2- Mettre en place des coordinations de femmes dans chaque secteur d'activités et dans tous les domaines.
3- Mettre en place une coordination de femmes du Burkina Faso
4- Instituer des prix annuels pour récompenser les départements ministériels ou l'institution publique ou privée le plus engagée dans les réductions des inégalités entre les femmes et les hommes au Burkina Faso.
5- Instituer un prix de la créativité féminine lors du 08 mars
6- Mettre en place un fond de soutien à la création artistique féminine sous forme de subvention de prêt.
7- Mettre en place un fond d'appui à l'entrepreneuriat féminin en vue de la participation des femmes à la croissance économique féminine.
8- Renouveler les occasions de rencontre entre le ministère de la promotion de la femme et du genre et les femmes professionnelles de préférence des rencontres par secteurs d'activités.
9- Renforcer les actions d'informations, de captations et d'accompagnement des femmes en vue de produire des projets rentables et une bonne gestion de leurs entreprises.
10- Mettre en place et rendre fonctionnelles, les structures d'appui des femmes dans les régions pour le montage et la gestion d'entreprises.
La rencontre a été également l'occasion pour une vingtaine de structures et d'associations féminines d'exprimer par secteur leurs besoins. Blaise COMPAORE et ses ministres ont apporté quelques éléments de réponse avant de lever la séance (suite à des délestages) même si d'autres préoccupations nécessitent des réflexions plus approfondies.
« Ces réflexions nous amènent à la création d'un guichet spécial aux côtés des structures de financements ou à imaginer des allègements fiscaux pour permettre à certaines structures financières de participer au financement de ces besoins-là. ....Tout cela nous amène à continuer les réflexions pour être non seulement utile mais utile dans la durée parce que c'est ça le problème du financement » a dit Blaise COMPAORE.
Adama OUEDRAOGO
