Célébration du 8-Mars dans les Hauts-Bassins : Grande libation à Koti

| 10.03.2015
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Ouagadougou - Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce 08 mars 2015, la Journée internationale de la femme. Cette année, le Burkina Faso a porté son choix sur le thème : « Autonomisation économique des femmes : accès à la formation professionnelle et à l’emploi » pour la célébration de la 158è édition de la Journée internationale de la Femme. La cérémonie a été placée sous la présidence de Madame Marie KAFANDO, épouse du chef de l’Etat, avec comme parrain, Monsieur Auguste Denise BARRY, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité.
© © Photo : Présidence
Ouagadougou - Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce 08 mars 2015, la Journée internationale de la femme. Cette année, le Burkina Faso a porté son choix sur le thème : « Autonomisation économique des femmes : accès à la formation professionnelle et à l’emploi » pour la célébration de la 158è édition de la Journée internationale de la Femme. La cérémonie a été placée sous la présidence de Madame Marie KAFANDO, épouse du chef de l’Etat, avec comme parrain, Monsieur Auguste Denise BARRY, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité.
A l'instar des autres localités du Burkina Faso, la région des Hauts-Bassins a aussi commémoré le 8-Mars, sous la présidence et la présence effective de son gouverneur, Alfred Gouba. Alice Tianka Dofinihan a parrainé la cérémonie officielle de cette célébration dont le thème était,« Autonomisation économique des femmes : accès à la formation et à l'emploi ». Et c'est la commune rurale de Koti, dans la province du Tuy, qui a été le lieu de convergence des forces vives de la région.


« Tout comme la liberté, l'émancipation ne s'octroie pas, mais elle s'acquiert. La vraie émancipation, c'est celle qui responsabilise la femme, qui l'associe aux activités productrices, aux différents combats auxquels est confronté le peuple. La vraie émancipation de la femme, c'est celle qui force la considération et le respect de l'homme ». Thomas Sankara. Cette citation du père de la révolution du 4 août 1983, reprise par Alice Tianka Dofinihan, dans la matinée du dimanche 8 mars 2015, en dit long sur la pertinence du thème choisi pour la célébration de la 158e Journée internationale de la femme au Burkina Faso. Célébration qui a eu lieu, pour ce qui concerne la région des Haut-Bassins, à Koti, dans la province du Tuy. Course cycliste féminine, avec à la clé des prix pour toutes les participantes défilé des organisations féminines où, singulièrement la participation des chasseurs dozos se remarquait, animation musicale, danse, discours « poignants » où la femme est muse et égérie. Voilà le déroulement d'une demi-journée dans cette commune.

Ainsi, suite au mot de bienvenue du préfet du département de Koti, par ailleurs président de la délégation spéciale de ladite commune, la représentante de la coordinatrice régionale des femmes, Cécile Bognini, saluant l'opportunité du thème de la célébration, a par ailleurs profité pour rappeler quelques défis à relever, en vue de l'épanouissement véritable de la femme dans les Hauts-Bassins. Des difficultés en rapport donc au thème du 8-Mars : l'inégalité des genres et le manque de formation professionnelle et d'emploi en faveur des femmes. Et en bonne porte-voix, la marraine Alice Tianka Difinihan, a précisé :« au niveau de la région des Hauts-Bassins, en 2012, on dénombrait 83 entreprises au nom des femmes..., la direction régionale de la promotion de la femme et du genre a réceptionné 2338 besoins de financement pour environ 11 milliards de F CFA ». « Il est donc temps, a-t-elle martelé, de mener des réflexions approfondies, afin de dégager de véritables stratégies pour un accès équitable des femmes à la formation professionnelle et à l'emploi ».

Cependant, cet état des lieux sur la situation de la femme dans les Hauts-Bassins en particulier et du Burkina Faso en général, n'échappe pas au gouverneur de la région qui, dans son discours lu par le Haut-commissaire de la province hôte, Rokiatou Onadja Baro, a voulu s'en remettre aux acteurs et partenaires techniques et financiers des programmes et politiques de développement. Cela dit, il n'a pas non plus manqué de saluer leurs « efforts pour une promotion véritable et l'autonomisation réelle des femmes ».

A la fin de la cérémonie, avant de se donner rendez-vous pour le 8-Mars prochain, le flambeau de l'organisation de la Journée internationale de la Femme a été passé à la province du Houet.

Par Lassina Fabrice SANOU

Une arrivée remarquable : Pascaline Tamini sous les ovations

Une chose est sûre, cette ancienne ministre du régime Compaoré et de l'ex- parti majoritaire, du reste, n'a rien perdu de sa popularité dans son patelin. En atteste la salve d'acclamations qu'elle a reçue à son arrivée à la cérémonie à Koti. « Tantie Pascaline, tantie Pascaline... », s'égosillaient même certaines griottes. Et elle, au pas assuré, avec un large sourire comme à ses habitudes, semblait s'attendre à cet accueil. Ces temps-ci, être du CDP et bénéficier encore d'un tel prestige n'est pas donné à tous. Voilà ce qui a suscité de nombreuses curiosités.

LFS

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