En rencontrant les autorités du ministère de l'action sociale et de la solidarité nationale, le but du groupe de plaidoyer conduit par FAWE est de renouveler les alliances qui existaient avec les différentes structures du plaidoyer. Nous partageons les mêmes publics cibles avec le ministère de l'action sociale et de la solidarité nationale indiquera la coordonnatrice de FAWE/Burkina Absétou Lamizanna. Le public cible du groupe de plaidoyer se retrouve être le même que celui du ministère. C'est pourquoi le groupe de plaidoyer a sollicité de l'avis d'Absétou Lamizanna, le soutien du ministère, garant de la protection des filles vulnérables mais aussi membre du gouvernement, et de voir dans quelle mesure, il peut soutenir le ministère de la promotion de la femme et du genre et le conseil national de la transition pour la relance du processus d'adoption de la loi portant prévention, répression des violences à l'égard des femmes et des filles, y compris des filles travailleuses domestiques. Pour Absétou Lamizanna, « c'est important pour nous puis ce qu'il n'y a pas de mesures spécifiques qui adressent les problèmes que vivent les filles travailleuses domestiques ». Pour sa part la coordonnatrice de FAWE/Burkina notera qu'il est important que cette loi puisse être adoptée. « Ça va être un plus par rapport au cadre juridique et va permettre d'encadrer et de prévenir les questions de violences, de protéger et de prendre en charge les victimes de ces cas de violences au niveau de notre public cible » ajoutera Absétou Lamizanna. L'hôte du groupe de plaidoyer le Secrétaire général du ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, Yves Kaboré a trouvé cette démarche satisfaisante.
Yves Kaboré, Secrétaire général du ministère de l'Action sociale
« Nous sommes convaincus de la portée de cette loi »
« Nous allons travailler à appuyer ce groupe de plaidoyer pour réussir cette mission dans l'intérêt des filles en situation difficile. Nous allons mutualiser nos compétences, nos ressources et nos stratégies avec ce groupe de plaidoyer. Notre partition consistera au niveau du gouvernement à appuyer le processus. Nous allons travailler avec le groupe pour que les dossiers ressortent et partent devant le conseil national de la transition. Nous sommes convaincus de la portée de cette loi, en termes de protection de la femme et de la fille en situation difficile dans notre pays ».
Firmin OUATTARA
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.