La rencontre de travail avec les acteurs de la société civile sur les Mutilations génitales féminines a porté sur la présentation de la communication sur la problématique des violences faites aux femmes et aux enfants, notamment la pratique des Mutilations génitales féminines (MGF) au Burkina Faso.
L’épouse du chef de l’Etat, Madame Sika KABORE a souligné que le choix de la délégation de l’International Women Peace Group d’effectuer cette visite de travail au Burkina Faso et en République de Guinée témoigne de l’intérêt que le groupe porte « non seulement aux populations de ces deux pays, mais aussi à la lutte contre les violences faites aux femmes ».
« Les nombreuses initiatives de l’International Women Peace Group en faveur des personnes fragiles et marginalisées contribuent à créer plus de justice sociale », a-t-elle mentionné.
Tout en notant les différentes actions de l’International Women Peace Group dans d’autres pays, Madame Sika KABORE a rassuré sa présidente en ces termes : « Madame KIM, en décidant de vous investir dans la lutte contre l’élimination des MGF, vous faites preuve d’une grande clairvoyance en ce sens que l’objectif de la paix ne saurait être atteint tant que l’humanité n’est pas débarrassée des pratiques traditionnelles avilissantes telles que les Mutilations génitales féminies ».
Selon l’épouse du chef de l’Etat, la tolérance zéro à toutes les formes de violences faites aux femmes, aux Mutilations génitales féminines, en particulier, et à sa pratique transfrontalière constitue un impératif de paix dans les familles et dans le monde.
Elle a rappelé que « le Burkina Faso fidèle à ses engagements à œuvrer pour la promotion des droits des femmes, a traduit sa volonté d’éliminer définitivement les MGF par l’engagement des plus hautes autorités ».
Dans sa prise de parole, Madame KIM NAM-HEE, a expliqué que la lutte contre les Mutilations génitales féminines et les mariages précoces n’est pas seulement nationale, mais elle est aussi internationale.
Cette lutte et celle pour la paix dans le monde se rejoignent, a-t-elle dit, avant d’interpeller la Première Dame du Burkina Faso à se joindre à elle pour constituer un « groupe dynamique international » dans l’atteinte de leurs objectifs. Et de conclure qu’ « un œuf peut briser un rocher » dans le sens où l’œuf matérialise la vie ; et qu’ensemble avec Madame Sika KABORE, elles vont briser le rocher des inégalités sociales et de genre.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
