Incendie à COTRAPAL : pas de perte en vie humaine, mais d’importants dégâts

| 09.05.2016
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Un incendie a ravagé les installations de la Coopérative de transformation des produits agro-alimentaires (COTRAPAL), le vendredi 6 mai 2016.


La COTRAPAL est une unité de séchage de mangues. Elle est située au secteur 20, quartier Belleville de Bobo-Dioulasso. Le sinistre qui est survenu le 6 mai dernier a détruit les dix séchoirs de l’entreprise, et gravement endommagé le bâtiment qui les abritait. Il n’y a aucun blessé ni perte en vie humaine. Les produits finis et la matière première ont pu être sauvés. " La matière première sera transférée dans d’autres unités de séchage " pour pouvoir honorer les commandes, a assuré Etienne Dioma, le collaborateur chargé des exportations de COTRAPAL. Selon Christine Sanou, la responsable de COTRAPAL, l’incendie se serait déclenché aux environs de 10 heures, alors qu’elle était dans son bureau avec un autre collègue, lorsqu’elles ont aperçu de la fumée se dégageant du bâtiment où sont installés les séchoirs. Elles sont sorties pour y jeter un coup d’œil et donner l’alerte.

Les travailleurs qui étaient présents ont tenté de contenir les flammes avec les 4 extincteurs. Sans succès. Il a fallu l’intervention des soldats du feu pour arriver à bout de l’incendie. Toujours selon les explications de Christine Sanou, l’incendie a commencé au niveau du séchoir n°5, avant de se propager au plafond et aux autres séchoirs. Mais la cause de l’incendie n’était pas clairement déterminée avant que nous ne quittions les lieux. La police était toujours en train de faire le constat.

Il faut noter que les séchoirs de type ATESTA utilisent le gaz et leur fonctionnant requiert une surveillance.

Malheureusement, le surveillant affecté à cette tâche dormait. Pourtant, les agents ont été formés sur l’utilisation des séchoirs ATESTA et la sécurité incendie, déplore Mamadou Ouattara, président des transformateurs de mangues du Burkina. Une information que confirme Mme Ouédraogo, coordonnatrice du programme CIR/SNV qui appuie les unités de transformation de mangues. Notons la présence sur les lieux du sinistre, du chef d’agence de la Générale des assurances (GA), Issiaka Coulibaly.

Aly KONATE
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