Echos de Sya : Un enfant tué par un camion benne au quartier Kuinima de Bobo-Dioulasso

| 10.05.2014
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Bobo-Dioulasso
© DR / Autre Presse
Bobo-Dioulasso
Un drame s'est produit au quartier Kuinima (secteur n°18) de Bobo-Dioulasso, le mercredi 7 mai 2014 aux environs de 10h30.
En effet, un camion benne qui avait fini de verser du sable a percuté un enfant d'environ 2 ans, en faisant marche-arrière. L'enfant, du nom de Sansan Christ Olivera Palm est mort sur le coup. Selon les témoignages, le chauffeur ne s'en est même pas rendu compte car ce sont les cris des témoins de l'accident qui l'ont alerté. Pris de panique et de peur d'être lynché, il a pris la fuite. La police a fait les constations d'usage sur les lieux. Inattention du chauffeur ou négligence des parents ? Certainement que les responsabilités seront situées.

* Le village de« Sya », sur la liste des biens culturels et naturels du Burkina
Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 7 mai 2014, a adopté un décret portant classement de six biens culturels et naturels et leur inscription sur la liste indicative du Burkina Faso. Il s'agit du village de « Sya », plus connu sous le nom du quartier Dioulassoba, reconnu comme « centre historique de Bobo-Dioulasso ». Village atypique, Sya, qui a donné son nom à la ville de Bobo-Dioulasso est resté jusqu'à nos jours un non-loti et constitue source de curiosité et de grande affluence touristique. A l'intétrieur, on peut découvrir « Konsa » c'est-à-dire la « maison mère », construite par le fondateur du village depuis le 11è siècle. Voilà donc qui confère une reconnaissance nationale à ce village d'un genre unique en plein centre-ville de Bobo-Dioulasso. Comme Sya, le décret du conseil des ministres inscrit cinq autres biens sur la liste indicative nationale. Ce sont la cour royale de Tiébélé, les sites de métallurgie ancienne de réduction du fer des espaces Bwi (Bekuy, Douroula) et Boose (Kindibo, Tiwega, Roguin, Yamané). A ceux-là, s'ajoutent les gravures rupestres du Sahel burkinabè (Pobé-Mengao, Arbinda, Markoye), la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames de Bala et le complexe des parcs nationaux W-Arly.

*Les prestataires du 8 mars à Banfora réclament leur dû
Deux mois après les festivités du 8 mars 2014 dont la célébration au plan national a eu lieu à Banfora, de nombreux restaurateurs et hôteliers attendent toujours d'être payés. A ce que l'on dit, le cumul des factures impayées serait de plusieurs millions de F CFA. Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter entre ceux-ci et le comité local d'organisation.

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