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Construction du stade municipal de Manga : à quand la fin ?
Kantigui, dans ses pérégrinations, s'est retrouvé, le mois dernier, dans « la cité de l'épervier ». Et comme tout bon sportif, Kantigui ne s'est pas fait prier pour prendre part à une séance d'aérobic qui se tient tous les jeudis soir au stade municipal de Manga, dans le cadre du «Sport pour tous». Là, Kantigui a pu observer, non sans un pincement au cœur, l'état dans lequel se trouve le stade municipal de cette capitale régionale du Centre-Sud ; une infrastructure sans toit ni clôture. Après renseignements, des sources dignes de foi ont soufflé à Kantigui que ce joyau, qui était presque fin prête, a vu sa toiture dévastée par un vent violent, intervenu le 14 avril 2013. Et depuis lors, c'est le statu quo, au grand dam des sportifs et des populations qui, à longueur de journée, se demandent à quand cette infrastructure sportive leur sera livrée. Estimant que le sport a bien de vertus pour la santé mais aussi est un des facteurs de cohésion social, Kantigui, « très sportivement», exhorte les autorités compétentes sur cette question à relancer la construction du stade de Manga. Par ailleurs, il a été dit à Kantigui que sa première pierre aurait été posée, il y a plus de quatre ans. Acquis, foi de Kantigui, ce stade, tant attendu, pourrait booster le sport et le football en particulier dans cette partie du Burkina Faso.
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CEP 2014 : ils prennent en otage les copies...
Il a été confié à Kantigui que face au non paiement de leurs frais de correction au CEP 2014, des enseignants du Centre d'éducation de base (CEB) de Silly (dans le Centre-Ouest) ont tout simplement pris en otage les copies de l'examen, jeudi 19 juin 2014. Ceux-ci ont exigé de l'inspecteur de la CEB, le versement intégral des frais liés à la correction des épreuves (frais de transport, prise en charge, etc.) sinon point de correction. Selon les sources de Kantigui, si ces enseignants sont arrivés à cette épreuve de force, c'est parce que les années antérieures, ils touchaient partiellement ces frais de correction et le reliquat se volatilisait dans la nature. «Trop c'est top», ont-ils clamé. Fort heureusement, le même jour, la comptabilité de l'inspection s'est exécutée et les révoltés sont entrés en possession de leur dû, et ont repris la correction vers 14h.
Kantigui déplore de telles situations, et exhorte les responsables de l'éducation de base, qui sont avant tout, des éducateurs, à cultiver la transparence et le respect vis-à-vis de leurs collègues, pour ne pas sacrifier les élèves
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Education de base au Kourwéogo : le sursaut d'orgueil a eu lieu
S'il y a bien une nouvelle qui donne du baume au cœur, c'est bien les résultats engrangés par les acteurs de l'éducation de base au Kourwéogo pour l'année scolaire 2013-2014. Selon les premières tendances en possession de Kantigui, le taux de réussite avoisinerait 70% au Certificat d'études primaires. Un bond quantitatif qu'il faut saluer. La province a occupé le dernier rang avec 47% l'année passée. La directrice provinciale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Salamata Traoré et le haut-commissaire, Ablassé Soré, étaient montés au créneau en son temps. A toutes les rencontres, ils évoquaient cette place peu enviable pour le Kourwéogo dans le secteur de l'éducation dans la région du Plateau central. Ils ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour inviter les premiers concernés à changer de fusil d'épaule. Kantigui se réjouit que cet appel ait été fortement entendu. Il est même revenu à que plusieurs écoles ont fait la prouesse d'atteindre 100% d'admis à ce premier diplôme du cursus scolaire. Kantigui a été agréablement séduit d'apprendre le don de soi inhabituel de cet enseignant du village de Goala qui a consacré tous ses jours de repos et ses nuits, avec la compréhension des parents, pour offrir une bonne préparation à ses élèves avec bien sûr 100% à la clé. Voici des exemples qui montrent, une fois de plus que, des travailleurs consciencieux, on en trouve toujours dans nos villes et villages. Kantigui joint sa voix à celle des nombreux parents tout heureux des résultats pour louer le labeur et le sacrifice des enseignants.
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Une vingtaine de jeunes arnaqués par une société à Fada N'Gourma
Il est revenu à Kantigui que 21 jeunes de Fada N'Gourma ont été abusés, au cours des vacances scolaires 2013-2014 par une société du nom de FCM consulting SARL, basée à Ouagadougou. En effet, selon les sources de Kantigui, la société a recruté ces jeunes pour ouvrir des comptes Airtel money à travers la région de l'Est sur la base d'un salaire fixe de 35 000 F CFA par mois et des primes de 200 F CFA sur chaque compte ouvert. Durant les trois mois qu'a duré le contrat, les 35 000 F CFA ont été régulièrement payés et promesse avait été faite aux intéressés que les primes variables (les 200 F CFA par compte) seraient versées par la suite. Cette prime qui atteindrait 150 000 F CFA pour certains, n'aurait jamais été payée malgré les multiples démarches auprès de l'inspection du travail de Fada N'Gourma, de la justice et de la police. C'est ainsi que par la voix de Kantigui, un appel est lancé à toute autorité compétente afin d'aider ces jeunes à entrer en possession de leur dû.
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Assemblée générale des secteurs structurés du CDP
Kantigui a appris de source concordante que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), après son grand meeting sur le référendum et la paix de samedi dernier, mobilise du côté des secteurs structurés. En effet, selon la source de Kantigui, le parti au pouvoir organise le samedi 28 juin 2014, à la Maison du Peuple à 9 heures, une assemblée générale des secteurs structurés du parti. Cette assemblée générale a ouï dire Kantigui, est placée sous le thème « Face à la dynamique actuelle des mutations des réformes politiques, quelle contribution des secteurs structurés du CDP, pour la défense de la démocratie et des valeurs de la République». Une occasion pour la direction politique nationale du CDP d'échanger avec les militantes et militants CDP des secteurs structurés autour d'un panel animé par Arsène B.Yé et Naboho Kanidoua.
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Frayeur pour les passagers d'un car
Les campagnes de sensibilisation et les mesures prises par les responsables de la Société de transport Aorèma et Frères (STAF) pour la limitation de vitesse, semblent ne pas produire des effets, selon des confidences faites à Kantigui. En effet, Kantigui a été choqué du comportement de certains conducteurs qui ne respectent aucune règle de la circulation. Il s'agit principalement de l'excès de vitesse sur la nationale N°2, malgré les déviations à l'occasion des travaux pour la pose d'un nouveau bitume. En tout cas, les passagers n'oublieront pas de si tôt le dérapage d'un car, en fin de semaine écoulée, qui a failli coûter la vie à une motocycliste. Le car dans sa course folle, a envoyé dans le décor une pauvre dame dans les broussailles, sans que le conducteur ne daigne marquer un arrêt pour s'enquérir de l'état de la victime. Fort heureusement, la pauvre en s'est tirée avec quelques égratignures. C'est le lieu pour Kantigui de tirer sur la sonnette d'alarme afin qu'on n'ait pas un jour des cadavres sous les bras pour des causes bien connues.
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Titao : pour escroquerie, faux et usage de faux, il se retrouve en prison
La nouvelle continue de faire la Une de la ville. « Enfin, la fin de l'impunité pour FS ». De passage dans la cité de Titao à la faveur des examens scolaires, Kantigui s'est entendu dire, à maintes reprises cette phrase, devenue le refrain de la localité. En effet, il est revenu à Kantigui, qu'un jeune de la localité a été déféré à la Maison d'arrêt et de correction de Ouahigouya (MACO). Tout serait parti d'une simple affaire de détournement et de propos malveillants à l'encontre d'une entreprise de la place. Le dossier aurait rapidement évolué en une affaire de faux et usage de faux impliquant l'administration publique. Outre l'affaire de détournement, les perquisitions des services de gendarmerie ont révélé que le suspect détenait par devers lui plusieurs documents administratifs. En effet, pendant son séjour à la préfecture de Titao, FS n'a trouvé mieux que de s'adonner à une escroquerie à grande échelle en proposant des services administratifs à des usagers. Sa trouvaille, falsifier des actes de naissance et autres documents en utilisant la signature et le cachet du maire ou du préfet contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Dans ses investigations, Kantigui s'est rendu compte que l'intéressé, qui était bien connu dans la localité pour sa moralité douteuse, a pendant longtemps bénéficié de la complicité ou de la complaisance de certains responsables locaux. Il aurait même été «chassé » dans un service déconcentré pour escroquerie et soustraction frauduleuse de vivres destinées à des personnes vulnérables, mais a toujours pu revenir dans des services, comme à la préfecture, où il a poursuivi ses basses besognes. Kantigui a ouï dire que l'individu aurait même occasionné des pertes financières énormes à la coopérative d'électricité de la ville (COPEL) où il avait été admis comme technicien de réseau, en tripatouillant des compteurs. Mais là également, il n'aurait jamais été inquiété. Kantigui qui s'inquiète du fait que des services administratifs se laissent arnaquer en n'accordant pas assez d'intérêt à la moralité de certains collaborateurs, se réjouit tout de même du fait qu'on a beau bénéficié de la complicité, on finit toujours par payer ses forfaits. Dans tous les cas, depuis quelques semaines, FS serait en train de méditer en détention préventive à la MACO, en attendant d'être situé sur son sort.
Kantigui
