BEPC 2014 : il falsifie son relevé de notes et se retrouve en prison

| 19.06.2014
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BEPC 2014 : il falsifie son relevé de notes et se retrouve en prison
© DR / Autre Presse
BEPC 2014 : il falsifie son relevé de notes et se retrouve en prison
Kantigui a appris qu'un candidat malheureux au BEPC à Bittou, localité située dans la région du Centre-Est, est entré en possession de son relevé de notes après la publication des résultats.
Voyant qu'il n'avait pas la moyenne requise pour être admis, il a, selon les sources de Kantigui, modifié ses notes pour pouvoir être dans la moyenne. Après quoi, il est allé auprès de son jury qu'il a tenté de convaincre avec insistance, qu'une erreur a été commise sur son relevé et qu'il est bel et bien admis. Mais grâce à la vigilance d'un agent de sécurité et du jury, vérification a été faite séance tenante et il s'est révélé que l'élève indélicat a bel et bien échoué. Son acte étant considéré comme de la fraude, l'infortuné a été mis aux arrêts et déféré à la Maison d'arrêt et de correction de Tenkodogo. En pareil cas, le fraudeur encourt une suspension de 5 ans minimum à tous les examens scolaires sur toute l'étendue du territoire national. C'est l'occasion pour Kantigui d'interpeller tous les candidats malheureux aux examens passés et à venir, de s'armer de courage et d'envisager la reprise l'année prochaine avec sérénité au lieu de s'illustrer dans des actes qui compromettront dangereusement leur avenir.

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Huit ans après, son véhicule vendu l'amène en justice

Kantigui a eu vent d'une affaire rocambolesque qui guette certainement de nombreux burkinabè. Le début de l'affaire remonte à l'année 2006 où un citoyen a décidé de vendre son véhicule. C'est chose faite, avec une attestation de vente légalisée à l'appui. Depuis lors, l'acquéreur, lui, jouit tranquillement de son acquisition, sans avoir changé la carte grise, comme cela est requis dans un délai maximum d'un mois après l'achat d'un véhicule d'occasion. De l'autre côté, le vendeur, ses sous en poche, ne s'en est pas non plus soucié. Il n'y avait pas de quoi fouetter un chat jusqu'à un jour de 2013, où le véhicule vendu a été impliqué dans un accident de la circulation. Ne disposant pas d'assurance à jour au moment de l'accident, le dossier monte en justice, et c'est le précédent propriétaire qui est appelé à répondre devant le tribunal, parce qu'ayant encore son nom sur la carte grise. Kantigui profite de cette mésaventure pour rappeler que tout nouvel acquéreur de véhicule doit refaire la «carte d'identité» du véhicule en son nom. Mais il invite aussi ceux qui revendent leur véhicule à s'assurer que l'acheteur a honoré toutes ses obligations. Cela pourrait aider à se prémunir de surprises désagréables, comme c'est le cas dans cette histoire.

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Des bonus non effectifs de Telmob ?

Kantigui a entendu des abonnés du réseau Telmob se plaindre. Il se susurre que Telmob crée la frustration au sein de sa clientèle et cela, depuis que la société a commencé à offrir des bonus à certains clients, en les prévenant, par sms, que leurs numéros ont un bonus de 100% de recharge sur une certaine période. Kantigui a vu quelques-uns de ces clients dont trois femmes se plaindre amèrement. Et pour cause, chacune de ces dames a reçu le fameux message disant que leur numéro a un bonus spécial. Toutes ont rechargé selon leur capacité financière mais aucune n'a reçu le soi-disant bonus. Les abonnés victimes de cette situation et Kantigui veulent savoir ce qui se passe et espèrent vivement que la nationale de la téléphonie mobile saura rectifier le tir à temps.

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Ces nettoyeuses qui vivent un vrai calvaire

Kantigui a ouï dire que des femmes qui nettoient les bureaux dans les différentes administrations sont dans une situation difficile. En effet, pour un salaire mensuel de 12 500 FCFA ou 15 000 F CFA pour les plus chanceuses, il faut attendre 6 mois pour se voir verser une somme équivalente à 2 mois de dur labeur. Et bien ! Souvent, celles qui refusent de toucher cette somme se voient menacées de licenciement. Kantigui joint sa voix à celles de ces braves femmes pour lancer un appel en direction de la ministre en charge de la Promotion de la femme et celui du Travail afin qu'ils initient des discussions avec les patrons de ces braves femmes pour une amélioration de leurs conditions de vie. A ce qu'il paraît, ces salaires dérisoires seraient une pratique dans la plupart des sociétés de nettoyage.

Kantigui

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