Les deux victimes, membres d'un groupe de cinq présumés délinquants, étaient activement recherchées depuis mercredi par la population de Bittou, accusés d'avoir blessé une jeune fille et poignardé à mort son proche venu leur réclamer des comptes.
Appréhendées jeudi à Bwaku (30 km de Bittou) à la frontière avec le Ghana, ces deux jeunes ont été tuées à la périphérie de la ville, rapporte notre source.
Un cinquième présumé coupable serait actuellement en cavale, précise la même source.
Ces tueries portent à cinq le nombre de victimes (dont quatre présumés coupables) depuis le déclenchement mercredi des troubles nés du refus d'une jeune fille d'obtempérer aux désirs sexuels de cinq personnes réputées être des délinquants spoliant les habitants de Bittou.
La Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Tenkodogo a été appelée à la rescousse le même jour et le maire de Bittou Issoufou Zampaligré avait demandé à la population de rester chez elle jusqu'à ce que la situation se décante.
Il ya une dizaine de jours, la médiation des autorités locales et un couvre-feu de 24 heures avaient permis à la ville de Tenkodogo d'éviter des affrontements entre deux communautés autour d'un différend coutumier.
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