L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l'Université de Ouagadougou veut apporter sa pierre dans la lutte contre la pauvreté en milieu urbain. Pour ce faire, il a mis en place une structure dénommée Observatoire de population de Ouagadougou (OPO), qui organise des enquêtes depuis 2010 dans la capitale Burkinabè. Selon Dr Jean François KOBIANE, DG de l'ISSP, le présent atelier est organisé pour faire le bilan qui actualise une année consacrée à une enquête faite sur la taille des ménages à Ouagadougou.
Au total, un peu plus de 10 chercheurs venus des universités de Montréal, de l'IRD et de l'ISSP se sont réunis à Ouagadougou pour faire le bilan de la recherche démographique sur les taux de fécondité et de scolarisation de la ville de Ouagadougou. Parmi ces chercheurs, trois (03) sont issus de l'université de Montréal, quatre (04) de l'IRD et cinq (05) chercheurs de l'ISSP.
Docteur Jean-François KOBIANE, a laissé entendre que la mise en évidence de politiques et d'actions plus efficaces à travers des plates-formes telles qu'un observatoire de population, est une véritable aubaine pour les politiques et les décideurs, dans leur quête quotidienne pour l'amélioration des conditions de vie des populations. « La rencontre qui nous réunit ce matin porte sur la présentation des résultats de l'enquête menée depuis 2010 sur les conséquences de la stratégie de la fécondité dans les ménages et aussi sur l'investissement dans la scolarisation des enfants. Ce projet a été lancé par les trois institutions et le choix est porté sur la ville de Ouagadougou pour organiser cette enquête » a-t-il confié.
Il faut noter que l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a été créé en 2005 en remplacement de l'Unité d'Enseignement et de Recherche en Démographie (UERD) mise en place en 1991. Il a pour missions :
- le développement des capacités nationales et régionales ;
- l'analyse des questions de population /développement ;
- la formation, le suivi et l'évaluation des programmes de santé et de politiques sociales.
Albert BATIONO (stagiaire)