Etat du pont Nazinon : « Doit-on agir maintenant ou attendre un drame? »

| 21.08.2015
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Etat du pont Nazinon : « Doit-on agir maintenant ou attendre un drame? »
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Etat du pont Nazinon : « Doit-on agir maintenant ou attendre un drame? »
77 55 40 40, ils étaient encore nombreux hier à avoir composé ce numéro, même si au début de l’émission, des auditeurs et l’animateur Salif Kaboré on rencontré quelques soucis liés à un problème de réseau.


Le premier auditeur a en effet affairé sur les lampadaires qui sont installés sur la voie qui passe devant la station Petrofa de Ouaga 2000, en allant vers Bobo. Selon l’auditeur, de nombreuses ampoules déjà ne s’allument plus. De même, a-t-il ajouté, celles qui s’allument éclairent mal. Il a profité de l’occasion pour inviter les autorités à revoir le fonctionnement de ces lampadaires.

L’auditeur suivant a affairé sur l’opération billetage initiée par les autorités, il y a quelques mois de cela. Il soupçonne le précompte engagé dans cette opération qu’il juge mal fait. Il demande à ce qu’un service soit mis en place pour fournir des renseignements aux agents victimes du précompte.

L’auditeur suivant a, lui, demandé à la police municipale de revoir le stationnement des camions à la Gare routière Ouaga inter, surtout aux environs de 17 heures. Il a appelé le Commandant Wango à mettre un peu d’ordre dans cette gare, car les conducteurs stationnent anarchiquement, ce qui rend difficile la circulation. Un autre a affairé sur le Fonds commun. Etant donné qu’il existe des ras-le-bol autour de ce fonds, l’auditeur en question a souhaité qu’il soit transféré cette année dans le domaine de la santé, pour venir en aide aux femmes victimes de fistules obstétricales. Sur ce fonds commun, il n’est pas le seul à crier son ras-le-bol. En effet, l’auditeur qui a suivi, a déclaré ne pas comprendre pourquoi dans un même pays, il existe des disparités entre les agents. Selon lui, tout fonctionnaire est un contribuable de l’Etat. Alors, octroyer un fonds commun à certains agents au détriment d’autres démotive les lésés, a-t-il ajouté. Il a alors invité les autorités à se pencher sur le problème, soit en supprimant tout simplement le fonds en question soit en l’élargissant à tous les acteurs du département sans distinction aucune. Le suivant a affairé sur le test d’intégration à la Fonction publique. Il s’est plaint du fait que jusqu’à présent, le test n’est pas encore lancé, et de surcroît, il n’y a aucune communication là-dessus. Il a donc demandé au ministère de la Fonction publique de communiquer sur ce recrutement afin que les candidats intéressés puissent se préparer. Un autre auditeur a, lui, affairé sur le grand rond-point de Sabou. Il estime que la dimension est trop large, et a invité le ministère des Infrastructures à diminuer ce rond-point. Il compare ici la dimension de ce rond-point à celui de Koudougou. Selon lui, il a fallu des accidents mortels pour que la dimension soit réduite. Et comme prévenir vaut mieux que guérir, il a préféré attirer l’attention des autorités avant qu’il ne soit trop tard.

Un auditeur a envoyé un message à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Dans son message, il a attiré l’attention des autorités en charge des infrastructures sur l’état du pont Nazinon, à l’entrée de Boromo. Selon lui, le pont en question présente des signes d’usure assez inquiétants. Il a posé la question de savoir «Doit-on agir maintenant ou faut-il attendre un drame?». Un autre qui a envoyé aussi un message a lui affairé sur la compagnie de transport Rakiéta. Selon lui, les cars de cette compagnie tombent en panne depuis dimanche. Il a donc appelé les responsables de ladite compagnie à prendre leurs responsabilités pour résoudre ce problème. L’affaireur qui l’a suivi, a félicité l’entreprise SOGEB qui est chargée de la construction de la déviation de la voie dans le cadre de la construction de l’échangeur du Nord. Selon l’auditeur, l’entreprise a pris des dispositions pour mettre en place un feu tricolore mobile pour réguler la circulation. Il conclut en affirmant que si toutes les entreprises travaillaient avec ce professionnalisme, le pays serait impacté positivement. Il a profité de cette occasion pour appeler les chauffeurs à faire preuve d’indulgence en période pluvieuse. Il estime qu’ils ne tiennent pas compte des motocyclistes. Un autre auditeur a, lui, interpellé le ministère de l’Agriculture sur le manque d’engrais. Selon l’auditeur, d’habitude à partir du mois d’avril, l’engrais est déjà mis à la disposition des agriculteurs. Malheureusement, regrette-il, jusqu’à présent, aucun sac n’est parvenu à aucun paysan. Il craint que si cette situation perdure, beaucoup risquent de détruire leurs champs de maïs pour cultiver soit l’arachide ou le sésame. Selon lui, après s’être renseigné, il a appris que les engrais sont stockés au niveau des provinces. Il met déjà en garde le gouvernement que si l’année prochaine le prix du maïs augmentait, il serait le seul responsable.

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