Un comité de jeunes tient à la reprise des concours incriminés

| 06.10.2015
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Un comité de jeunes tient à la reprise des concours incriminés
© DR / Autre Presse
Un comité de jeunes tient à la reprise des concours incriminés
Le comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude a organisé, le mardi 6 octobre 2015, une conférence de presse pour demander la reprise desdits concours.


Des voix s’élèvent toujours pour exiger la reprise de certains concours de la Fonction publique. Parmi elles, celle du Comité des jeunes unis pour la reprise des concours réunissant huit structures estudiantines et scolaires. Ses représentants l’ont fait savoir le mardi 6 octobre 2015, au siège du Réseau national de la lutte anti-corruption (REN-LAC)au cours d’une conférence de presse.

A travers leur porte-parole, Hermann Konkobo, ils ont réaffirmé leur volonté de voir annuler et reprendre les concours de la douane, de la santé et de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Des préoccupations concernant le démantèlement du réseau et la punition des animateurs, l’interdiction aux promoteurs intervenant dans les centres de formation et de préparation aux concours de faire des propositions de sujets ont été également exposées.

M. Konkobo et ses camarades réclament en sus, un mode d’évaluation qui reflète les compétences réelles des candidats par rapport au profil des emplois auxquels ils postulent. Sur les conséquences d’une éventuelle reprise, les conférenciers ont indiqué que les arguments avancés par le gouvernement ne tiennent pas.

«L’on doit être suffisamment prévoyant en prenant en compte dans le budget de telles situations qui deviennent de plus en plus récurrentes au Burkina Faso», a souligné le porte-parole. Ceci, d’autant que ce ne serait pas la première fois que les concours seront repris, a-t-il souligné.

En avançant l’argument de la continuité de l’administration, les représentants du comité ont indiqué annoncé que si le gouvernement actuel commence la démarche de la reprise, celle-ci pourra être achevée par les futures autorités. En réponse à l’argument relatif à la lourdeur des procédures de sélection d’un cabinet pour la conception des sujets, ils ont confié que le ministère n’est pas obligé de recourir à un cabinet privé.

Même si c’était le cas, selon eux, «la réglementation de la commande publique prévoit des procédures d’urgences en pareilles circonstances». « N’est-il pas tard pour le comité d’exiger la reprise des concours au moment où l’on s’apprête à donner les résultats », s’est interrogés les journalistes.

Et au porte parole du comité de soutenir qu’« Il n’est jamais tard de bien faire les choses. Il s’agit juste pour le gouvernement d’en faire de la reprise desdits concours, une priorité». Pour lui, c’est une question de principe que l’égalité des chances doit être accordée à tous les candidats et cela n’est pas négociable.

Lala KABORE
(Stagiaire)

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