SYNAPAGER : Les militants ne veulent plus des instituteurs certifiés dans leur corps

| 07.03.2016
Réagir
SYNAPAGER : Les militants ne veulent plus des instituteurs certifiés dans leur corps
© DR / Autre Presse
SYNAPAGER : Les militants ne veulent plus des instituteurs certifiés dans leur corps
Le Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (ccc) a tenu un point de presse, le samedi 5 mars 2016 dans les locaux de « l’Education ouvrière ». Cette conférence de presse a été le lieu pour les personnels d’administration de dire leur mécontentement relativement à « l’ingérence » des instituteurs certifiés et instituteurs adjoints certifiés dans le corps des personnels d’administration.


Les Personnels d’administration et de gestion (PAG) sont mécontents. Ils dénoncent « l’ouverture des concours professionnels des PAG aux instituteurs certifiés, les nominations massives d’agents d’autres emplois de l’éducation dans l’emploi des PAG ». Selon le secrétaire général du SYNAPAGER, Windyam Zongo, « ces pratiques abjects, outrageantes et attentatoires tendant à saper l’éthique professionnel et la déontologie du corps des PAG, sont une dévalorisation du corps ». Se fondant sur la loi 081-2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat promulguée le 28 décembre 2015, Windyam Zongo exige « l’ouverture des concours professionnels des Conseillers d’administration scolaire et universitaire (CASU), Conseillers d’intendance scolaire et universitaire (CISU) uniquement aux PAG pour compter de la session de 2016, l’arrêt systématique des reversements ou nominations d’autres agents dans l’emploi des PAG ». Pour le Secrétaire général du SYNAPAGER, « l’article 21, al. 1 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, stipule que les concours ou examens professionnels sont ouverts aux fonctionnaires occupant les emplois immédiatement inférieurs à ceux auxquels lesdits concours ou examens donnent accès. Les emplois immédiatement inférieurs aux CASU et CISU ne sont pas les emplois d’instituteurs mais ceux des Attachés d’administration scolaire et universitaire (AASU) et Attachés d’intendance scolaire et universitaire (AISU)». Pour Windyam Zongo, les PAG sont victimes depuis 2012 d’une injustice criarde liée aux concours professionnels car, force n’a pas été donnée à a loi. Et les PAG attendent d’être rétablis dans leur droit sinon « ils entreprendront des actions pour défendre leurs intérêts ».

Françoise DEMBELE

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité