Le ministère de Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle offre à certains jeunes des mécanismes propices à l’expression de leurs talents d’entrepreneur. Pour ce faire, à travers le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), des attestations de formation en méthodes et techniques simplifiées de la microfinance et en gestion de la dette, ainsi que des chèques ont été remis à 31 personnes le vendredi 25 mars 2016 à Ouagadougou. Sous forme de prêts, les chèques vont de 2 à 10 millions de FCFA pour un montant total de 115 millions de FCFA. Cette action a été possible grâce à un accord de financement conclu avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) d’un montant de 1,1 milliard de FCFA libellé en plusieurs tranches. C’est dans le cadre de la première tranche de 220 millions de FCFA destinée à financer 61 promoteurs, que les 31 personnes en fin de formation ont reçu leurs chèques. «Les promoteurs doivent prendre à cœur la question de rembourser cette somme afin que d’autres personnes en bénéficient comme eux», a appelé le ministre en charge de la jeunesse, Jean-Claude Bouda. Il a invité les heureux bénéficiaires à la détermination, la créativité, l’esprit d’initiative et la rigueur.
Le représentant des bénéficiaires, Amidou Kaboré, a exprimé sa joie car pour lui, ces crédits permettront aux jeunes de renforcer leurs activités ou de créer leurs propres entreprises. Tout en sollicitant les conseils réguliers du FAPE, il a pris l’engagement que ces crédits seront remboursés.
La directrice générale du FAPE, Karidiatou Dao, a rappelé que sa structure a été créée dans le cadre de la politique du gouvernement en matière de lutte contre le chômage et la pauvreté. Il contribue aux financements des jeunes porteurs de projets. «Le FAPE accompagne les jeunes par des suivis et des appuis-conseils après l’octroi des fonds de création d’emplois. Il intervient dans les secteurs d’activités comme l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et la transformation des produits locaux, le commerce, le transport», a-t-elle précisé.
Rosalie SANA
(Stagiaire)
