Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes : le délai d’exécution prolongé jusqu’en fin avril

| 19.03.2014
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Marin Casimir Ilboudo, maire de Ouagadougou
© DR / Autre Presse
Marin Casimir Ilboudo, maire de Ouagadougou
Le maire de la commune de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, a rencontré les jeunes et les femmes bénéficiaires Programme spécial de création d'emplois (PSCE), le mardi 18 mars 2014, à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. Le maire a informé ces derniers que le PSCE, qui devait s'achever en fin mars, sera prolongé jusqu'en fin avril.

Il est 7 h 30 mn ce mardi 18 mars 2014. La cour de la Maison des jeunes et de la culture est bondée de monde. Des femmes et des jeunes notamment. Ceux qui interviennent dans le Programme spécial de création d'emplois. Difficile de se frayer un chemin. Les engins à deux roues sont stationnés pèle mêle. Parmi la foule, certains sont débout, d'autres assis sur des pagnes. Personne ne veut se faire raconter l'événement. Surtout que la rencontre est relative au PSCE, initialement prévu pour s'achever en fin mars au grand dam des bénéficiaires. A 8 h 00 mn, comme prévu, le maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, fait son apparition sous les acclamations des bénéficiaires. Après les salutations d'usage, il donne l'information que tous attendent : le PSCE sera prolongé jusqu'en fin avril. Des cris et des applaudissements retentissent. Un soulagement pour ces jeunes et ces femmes. Cette prolongation fait suite, selon Marin Casimir Ilboudo, à des négociations que la marie a eues avec le gouvernement. Il y a deux semaines, le maire avait eu une rencontre avec les bénéficiaires du PSCE qui avaient soulevé un certain nombre préoccupations liées notamment au délai dudit programme. Bien qu'heureux de cette prolongation, les bénéficiaires ont souhaité que le PSCE soit prolongé jusqu'en fin 2014. « Nous voulons que le programme soit prolongé jusqu'en fin 2014 pour que les femmes puissent en bénéficier encore plus », a souhaité Ami Ouédraogo, responsable de HIMO au secteur 16. Certes, reconnaît-elle, « les femmes en ont bénéficié ». Mais, a-t-elle fait remarquer, « comme elles croyaient que le programme allait s'achever en fin 2014, elles n'ont pas prévu certains détails ». A l'en croire, « certaines ont pris cet argent pour investir dans la scolarité de leurs enfants. D'autres ont même payé des non lotis ». Ami Ouédraogo supervise un groupe de 107 femmes dans le cadre du projet HIMO (Haute intensité de main d'œuvre). Son rôle est de veiller à ce que toutes exécutent leurs tâches. Lesquelles tâches consistent à balayer la voie et désherber certaines zones. En rappel, le PSCE/JF a été lancé en 2012 pour renforcer les acquis en matière de lutte contre le chômage. Le bilan dudit programme en 2013 fait ressortir près de 41 690 emplois .

Par Alphonse Chiba GUEBRE

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