La question de l'emploi des jeunes et des femmes occupe une place importante dans la politique de développement du gouvernement. Pour juguler le taux de chômage des jeunes et des femmes, le gouvernement a initié le Programme spécial de création d'emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF). Pour faire le bilan financier dudit programme, son comité de pilotage, dirigé par Youma Zerbo, a tenu sa deuxième session de l'année 2014, le mardi 30 décembre 2014 à Ouagadougou. A l'occasion, les participants ont fait des propositions et des suggestions afin d'améliorer la mise en œuvre du programme. Pour le président du comité de pilotage du PSCE/JF, Youma Zerbo, à la date du 23 décembre 2014, le taux d'exécution physique du PSCE/JF est de 51,53% et de 43,57% de taux d'exécution financière en dépit des difficultés liées au décaissement et bien d'autres contraintes qui ont constitué de sérieuses entraves à la bonne exécution du programme. Du reste, M. Zerbo a souhaité qu'au regard des résultats auxquels le PSCE/JF est parvenu, nonobstant les difficultés et contraintes du gouvernement de transition, qu'il soit reconduit en 2015, voire qu'il se pérennise au grand bonheur de son public- cible que sont les jeunes et les femmes. Quant au coordonnateur du PSCE/JF, Bakalan Ido, il a relevé les difficultés majeures qui n'ont pas permis la bonne d'exécution du programme. Il a cité le déblocage de l'enveloppe budgétaire et la lourdeur administrative des procédures. Il a aussi dit que l'année de mise en œuvre a été faite dans un contexte particulier à savoir, l'autonomisation financière des composantes. «L'acquisition de technologies au profit des femmes est l'activité qui a fait baisser le taux de réalisation. Il était prévu l'acquisition de 16 000 technologies au profit des femmes pour un montant d'environ 3 milliards de F CFA et ce montant n'a pas pu être débloqué. Toute chose qui n'a pas permis l'acquisition de ces technologies, ce qui explique le taux de réalisation financière de 43,57 % et 51,53 % de réalisation physique», a expliqué M. Ido.
Emmanuel BICABA
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