Lutte contre le chômage: La jeunesse de Bobo se prend en charge

| 19.01.2017
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Lutte contre le chômage: La jeunesse de Bobo se prend en charge
© DR / Autre Presse
Lutte contre le chômage: La jeunesse de Bobo se prend en charge
« Aide-toi et le ciel t’aidera », dit un adage. La jeunesse de Bobo-Dioulasso a décidé de ne pas s’asseoir les bras croisés, et attendre tout de l’Etat. Par différents moyens chacun entreprend quelque chose qui va lui rapporter quelques sous. Le gouvernement devra soutenir ces initiatives pour encourager l’entreprenariat des jeunes.

A l’instar des autres villes du Burkina Faso, le secteur informel est développé dans la ville de Bobo-Dioulasso. Un secteur où la jeunesse s’investit particulièrement. N’attendant pas que quelqu’un vienne à leur secours, les jeunes de Bobo se battent le jour au jour, à la recherche de leur pain quotidien. Ceux-ci se donnent les moyens pour ne pas rester dans le chômage. Partout à Bobo, l’on voit des kiosques et petites boutiques implantés aux abords des voies. On y trouve des produits de toutes sortes. Pendant que certains sont assis dans des kiosques, et petites boutiques, ou avec des tabliers d’autres font le petit commerce ambulant. A pied ou à moto, ces jeunes se promènent de maquis en maquis, de restaurants en restaurants, et même dans les habitations et services, pour proposer divers articles. A cela, il faut ajouter les réseaux téléphoniques qui offrent des opportunités d’emplois à plusieurs jeunes. Beaucoup d’entre eux, garçons et filles, passent la journée devant les compagnies de téléphonie mobile. Soit pour vendre des unités, des puces, ouvrir des comptes, faire des enregistrements, etc. La plupart de ces jeunes commencent par la vente des unités, tout en associant la vente de quelques autres produits, et finissent par se retrouver dans de grandes boutiques ou alimentations. Certains, en développant leurs activités, sont devenus de véritables opérateurs économiques. C’est le cas de ce jeune commerçant placé en face du restaurant AMORA depuis 2005. Yaméogo Jean Paul âgé de 25 ans avec un niveau de Brevet d’Etude de Premier Cycle (BEPC) a commencé par vendre des unités ensuite quelques articles comme du savon, des biscuits, et bonbons. Aujourd’hui il a une grande boutique remplie de toutes sortes de produits. Il a pour ambition de transformer sa boutique en alimentation.

Il y a aussi ceux qui construisent des kiosques à café et restaurants et qui embauchent des jeunes pour leur gestion. La vente de galettes est un domaine quasi exclusif des femmes. Et elles attirent assez de monde, et embauchent souvent des filles qu’elles payent journalièrement. Du côté des coiffeuses, coiffeurs, couturiers et couturières, leur nombre augmente à vue d’œil.

Même si le constat montre la bravoure et l’esprit d’initiative des jeunes bobolais, il n’en demeure pas moins qu’il existe encore beaucoup de jeunes bobolais au chômage.

Phoebé SEDOUGO (stagiaire)

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