En vue de se faire connaître et de donner plus de détails sur l'association aux institutions, à la presse, aux chercheurs d'emploi, l'Association burkinabè des caméristes et des diurnes épisodiques (ABCDE) a animé un point de presse, le samedi 15 janvier 2014 à Ouagadougou. Le public-cible de l'ABCDE est composé de baby-sitters, de filles de ménage, repasseurs, jardiniers, serveurs de kiosque, photographes, bouchers, maçons, plombiers, secrétaires, etc. De sa première rencontre avec les journalistes, tenue sur le thème : « Insertion sociale de l'employé du particulier », l'on retient que la structure créée poursuit plusieurs objectifs. Il s'agit d'accueillir, d'informer et d'aider les jeunes qui migrent des provinces vers les centres urbains ou qui y résident déjà, à trouver de l'emploi temporaire ou définitif. L'association accompagne aussi, toute personne dans la recherche d'un emploi définitif, surtout dans les foyers. Elle vise également, à insérer socialement des jeunes chez le particulier avec un suivi personnalisé, etc. Pour ce faire, elle a élaboré un Plan d'insertion socioéconomique de l'employé du particulier par l'emploi-apprentissage (PISEPEA) 2014-2019. Il en est ressorti que les chercheurs d'emploi ont cinq bonnes raisons de se confier à l'ABCDE. En effet, l'association leur garantit un emploi à tout moment et dans plusieurs domaines avec la signature d'un contrat. Elle se charge de leur emploi et de celui de leurs connaissances. Elle les aide également à trouver l'employeur répondant à leurs critères, les accompagne durant toute la période du contrat et reste en collaboration permanente avec les familles d'accueil. Le président de l'ABCDE, Ablassé Bamogo, a soutenu que la structure depuis sa création en mai 2013, a trouvé de l'emploi à 667 personnes. En outre, il a fait savoir qu'elle a recensé plus de 4 800 demandes d'emploi. Lors de la phase des questions-réponses, M. Bamogo a relevé que l'ABCDE est différente des bureaux de placement. « Chez nous, c'est l'insertion sociale des demandeurs d'emploi qui nous préoccupe. Nous prenons en compte leur besoin », a-t-il expliqué.
Nestor BAKI
Yvette ZONGO
(Stagiaire)