Selon les responsables syndicaux, l'arrêt de travail de 48 heures sera matérialisé à Ouagadougou par un rassemblement à l'éducation ouvrière (Ndlr : lieu de rencontre des mouvements syndicaux) où les agents se réuniront à partir de 7 heures.
Ce mouvement d'humeur, a-t-on appris, fait suite à la-non satisfaction de leurs plateformes revendicatives, nonobstant la tenue de deux sit-in.
Dans leur plateforme revendicative, les contrôleurs et inspecteurs de travail exigent l'adoption du décret d'application de l'article 392 de la loi portant code du travail au Burkina Faso.
Ils demandent aussi l'octroi d'une indemnité de conciliation, la dotation du corps des inspecteurs et contrôleurs du travail d'un statut leur garantissant « l'indépendance et la stabilité comme le recommandent les instruments de l'Organisation internationale du Travail notamment la convention n°81 et n°129 ».
En outre, ce corps revendique le renforcement des services de l'administration du travail en moyens de fonctionnement adéquats et le jugement des dossiers pendants.
ALK/of/APA